Essai Volkswagen Golf VI Cabriolet : la fin du " panier de fraises " !

 
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Le surnom de « panier de fraise », donné gentiment à la première Golf Cabriolet, ne pourra pas qualifier la quatrième version de celle qui fut longtemps l’une des voitures découvrables les plus vendues dans le monde.

 

Date de commercialisation : septembre 2011 - date de l'essai : septembre 2011


 

Puce rouge VOLKSWAGEN GOLF CABRIOLET : SOMMAIRE

>> Conception

>> Design

>> Habitabilité

>> Equipements

>> Motorisations

>> Comportement routier

>> A retenir

Puce rouge CONCEPTION

 

La première Golf Cabriolet sans arceau de sécurité

 
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Juin 1979. Les toutes premières Golf Cabriolet sortent de l’usine Karmann d’Osnabrück, là où, depuis 1949, sont produites pratiquement toutes les voitures découvrables des constructeurs allemands.
C’est aussi des chaînes d’Osnabrück, aujourd’hui propriété de Volkswagen, que sort la nouvelle et quatrième déclinaison de la Golf Cabriolet que nous avons la chance d’essayer en ce début de mois de septembre, sur les petites routes de Corse et sous un chaud soleil qui invite à la découvrir au plus vite... au propre comme au figuré.
Et là, force est de constater qu’il lui manque quelque chose à cette nouvelle Golf Cabriolet ! Un manque dont nul ne songera à se plaindre puisqu’il s’agit du disgracieux mais si caractéristique arceau de sécurité dont « bénéficièrent » les trois éditions précédentes et qui leur valut l’amical surnom de « panier de fraises ».


Inexistant lors du lancement de la première Golf Cabriolet et trop cher lorsqu’il apparut à la fin des années quatre-vingt, c’est un désormais bien connu système de petits arceaux à éjection automatique qui équipe la nouvelle découvrable de Volkswagen.
Longue de 4,25 m, la Golf Cabriolet dépasse de 5 cm la berline à laquelle elle emprunte naturellement sa plate-forme. Cette dernière a été considérablement renforcée pour permettre au cabriolet d’être pratiquement aussi rigide que la berline, mais cela se paie par une « petite » surcharge pondérale de 150 kg environ.

 

 

 

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Puce rouge DESIGN 

 

Un parti pris de sobriété

 
Volkswagen Golf Cabriolet 2 620.jpg
 
 

La précédente mouture de la Golf Cabriolet a vu sa carrière s’arrêter en 2002. Et si elle était habilement maquillée en Golf IV, elle était en fait élaborée sur la base de la Golf III. Pas de triche avec la nouvelle Golf Cabriolet qui a pour base la toute dernière mouture du best-seller de Wolfsburg, la Golf VI.
Outre ses soubassements, ses trains roulants et quelques unes de ses motorisations, la Golf Cabriolet adopte naturellement la face avant de la berline. De profil, la Golf Cabriolet ne s’embarrasse pas de fioritures inutiles. Là où d’autres tentent de dynamiser la silhouette de leurs autos à grands coups de plis de tôle plus ou moins heureux, la Golf Cabriolet fait admirer des flancs lisses et une ceinture de caisse horizontale (un peu plongeante tout de même) soulignée par un discret épaulement. C’est à la fois sobre, fluide, élégant... et il eût été bien dommage qu’un vilain arceau vienne gâcher une telle harmonie.


Comparée à la berline, le pare-brise du cabriolet est plus incliné et, contrairement à celui de nombreux coupés-cabriolet, il ne recouvre pas la tête des occupants des places avant. Sur un coupé-cabriolet, les designers sont en effet obligé de rallonger au maximum le pare-brise afin que le « toit » du toit en dur soit le plus court possible pour être le moins volumineux possible une fois replié. Reste que, même raccourci autant que faire se peut, un toit repliable en dur a besoin de beaucoup de place pour se replier, imposant du même coup la greffe d’un gros popotin à la plupart des coupés-cabriolets.
La Golf Cabriolet n’est pas confrontée à cet épineux problème et elle peut ainsi se permettre d’avoir une partie arrière à la fois fine et courte sur laquelle vient se poser bien à plat une capote qui se passe d’un couvercle spécifique.


Un dernier petit mot pour féliciter les designers de Volkswagen qui ont réussi à faire en sorte que la Golf Cabriolet soit aussi agréable à regarder avec ou sans sa capote. Une fois en place, cette dernière n’alourdit pas visuellement la voiture mais contribue au contraire à en accentuer le dynamisme grâce à son élégant bombé. Précisons en passant que le cabriolet (capoté bien sûr !) est 6 cm moins haut que la berline.

 

 

 

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Puce rouge HABITABILITE

 

Quatre vraies places

 
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L’accès à bord de la Golf Cabriolet est beaucoup plus aisé... et moins dangereux que dans la plupart des coupés-cabriolets puisqu’on ne court pas le risque de se faire trépaner par le coin agressif d’un pare-brise un peu trop « intrusif ».
Pas de difficulté non plus pour accéder aux places arrière (et c’est encore plus facile capote repliée !) grâce à des sièges avant rabattables et coulissants bénéficiant d’une mémoire de leurs réglages (système Easy Entry).


La Golf Cabriolet bénéficiant de l’habitacle le plus long de la catégorie, les places arrière sont honnêtement fréquentables par des adultes qui apprécieront de bénéficier d’un espace aux jambes effectif de 883 mm. En revanche, ils aimeront sans doute un peu moins la verticalité de leur dossier imposée par la nécessité de loger les arceaux de sécurité.
Comme la capote une fois repliée repose bien à plat sur le coffre, elle n’a donc pas besoin d’un « puits » spécifique. Voilà qui permet au compartiment à bagages d’offrir la même contenance que la voiture soit bâchée ou non. Dans les deux cas, on dispose donc de 250 litres. On notera que les parois latérales du coffre sont dotées de pratiques crochets à sacs à côté desquels se trouvent des leviers de déverrouillage permettant de rabattre le dossier de la banquette arrière fractionnable 50/50. De quoi dégager une large ouverture qui libère un volume de chargement supplémentaire conséquent... à condition de voyager à deux.

 

 

 

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Puce rouge EQUIPEMENTS

 

Une Golf plutôt généreuse

 
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La Golf Cabriolet est proposée en trois niveaux de finition, Cabriolet, Cabriolet Carat et Cabriolet Carat Edition. Toutes disposent de la même capote (hyper soigneusement réalisée !) commandée électriquement, et sans aucune intervention manuelle. Précisons en passant qu’il ne faut que 9 secondes pour décapoter et 11 secondes pour recapoter, les deux manœuvres pouvant s’effectuer en roulant jusqu’à une vitesse de 30 km/h.


● Dès le niveau d’entrée de gamme (Cabriolet tout court !), la Golf offre déjà plus que l’essentiel puisqu’elle bénéficie de série de l’ESP, de 5 airbags (dont un airbag genoux conducteur), de fixations ISOFIX aux places arrière, d’une climatisation manuelle, d’un détecteur de pluie, d’un allumage automatique des phares avec activation et désactivation automatique des feux de route, des jantes alliage de 16’’, d’un radar de stationnement avant et arrière, d’un ordinateur de bord grand écran et d’une radio CD MP3 4x20W avec 6 haut-parleurs.


● Pour 1.950 € de plus, la finition Carat fait passer les jantes alliage de 16’’ à 17’’, reçoit une préparation Bluetooth, des phares antibrouillard avec éclairage statique d’intersection, d’une radio CD MP3 4x20W avec 6 haut-parleurs et chargeur 6 CD en façade, d’une climatisation automatique bi-zone, de rétroviseurs extérieurs rabattables électriquement, de sièges avant Sport tissu / alcantara, d’un témoin d’alerte de perte de pression des pneus et d’un volant multifonction trois branches en cuir.


● Il faut ajouter 2.810 € pour accéder à la finition Carat Edition qui bénéficie de jantes 17’’ baptisées « Salamanca » (« Porto » pour la finition Carat), de projecteurs bi-Xénon directionnels et feux de jour à LED, d’une sellerie cuir avec sièges avant chauffants et d’un système de navigation Europe.

 

Parmis les options proposées, outre la traditionnelle peinture métallisée ou nacrée facturée 500 €, on note la possibilité de faire monter un dispositif d’attelage amovible (801 €), un équipement plutôt rare sur un cabriolet, ou d’opter pour un châssis Sport (166 €) qui abaisse la hauteur de caisse de 15 mm.

 

 

 

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Puce rouge MOTORISATIONS

 

De 105 à 210 ch... bientôt

 
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Pour son lancement, la Golf Cabriolet offre le choix entre deux moteurs essence et un moteur Diesel. Plutôt réduite donc, la palette des motorisations s’enrichira à la fin de l’année 2011. Toutes les motorisations présentes et à venir font appel à une injection directe d’essence ou de gazole et à un turbocompresseur.


A l’heure où ces lignes sont écrites, les Golf Cabriolet carburant à l’essence peuvent recevoir un 1,2 l TSI de 105 ch associé à une boîte manuelle à 6 rapports et un 1,4 l TSI de 160 ch qu’il est possible d’associer soit à une boîte manuelle 6 vitesses, soit à une excellentissime boîte DSG (double embrayage) à 7 rapports.
Comparé au 1,2 l TSI qui bénéficie du renfort d’un simple turbo, la 1,4 l TSI, lui, fait appel à un compresseur et à un turbo, ce dernier prenant le relais du premier au fur et à mesure que l’on grimpe dans les tours. Grâce à ce montage, le 1,4 l TSI délivre son couple maximum dès les plus bas régimes (240 Nm entre 1.500 et 4.500 tr/min).
Fort de ses 160 ch, la Golf Cabriolet 1,2 l TSI passe de 0 à 100 km/h en 8,4 secondes et atteint une vitesse maximale de 216 km/h.
Pour faire mieux, il faudra attendre le 2,0 l TSI qui arrivera à la fin de l’année 2011. Avec ses 210 ch disponibles à 5.300 tr/min, et fort d’un couple de 280 Nm qui déboule à 1.700 tr/min, la Golf Cabriolet 2,0 TSI pointera à 235 km/h et passera de 0 à 100 km/h en 7,3 secondes, bien aidée par l’unique boîte de vitesses disponible pour cette version, une DSG à 6 rapports.
Plus raisonnable, une version « dégonflée » du 1,4 l TSI est également attendue pour la fin de l’année. Fort de 122 ch, ce bloc qui délivre un couple maximum de 200 Nm entre 1.500 et 4.000 tr/min sera associé de série à une boîte manuelle à six rapports et pourra recevoir, en option, une boîte à double embrayage DSG à 7 rapports.

 

En Diesel, en attendant un 2,0 l TDI de 140 ch qui devrait arriver très prochainement (à l’automne, selon Volkswagen France), le seul moteur Diesel qui se cache sous le capot de la Golf Cabriolet est un « sage » 1,6 l TDI qui délivre ses 105 ch à 4.400 tr/min et son couple maxi de 250 Nm de 1.500 à 2.500 tr/min. Ce bloc fait de la Golf Cabriolet, le cabriolet le plus sobre que Volkswagen ait jamais construit. Il se contente de 4,8 l/100 km et ses rejets de CO2 sont de 125 g/km. Voilà qui n’empêche pas la Golf Cabriolet 1,6 l TDI d’atteindre 188 km/h ce qui, compte tenu de la philosophie « ballade cheveux au vent » qui sied à tout bon cabriolet, est largement suffisant. Nous en avons eu la preuve sur les routes côtières (ou non) des environs de Bonifacio puisque notre voiture d’essai était une 1,6 l TDI.

 

 

 

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Puce rouge COMPORTEMENT ROUTIER 

 

Aussi saine et aussi facile que la berline

 
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Avec ses 105 ch, notre Golf 1,6 l TDI n’est pas un foudre de guerre. Oh, elle ne se traîne pas pour autant mais, dans les rudes montées des petites routes corses, on apprécierait un petit peu plus de « pêche ». Dans les faits, il suffit de rentrer un, voire deux rapports (ce qui n’a rien de rédhibitoire tant le levier est bien guidé), pour rouler à un rythme enlevé, ce que notre Golf accepte de bonne grâce tant elle est facile à mener.
Sur les plus mauvais revêtements, on apprécie le fin travail de rigidification dont a bénéficié ce cabriolet. Oubliés les maux dont souffrent certaines berlines transformées en découvrables. Ici, à aucun moment les beaux paysages qui défilent dans le pare-brise ne sont « floutés » par un pare-brise tremblotant tandis que, même sur les grosses irrégularités, le volant ne vous vibre jamais dans les mains.


On profite donc pleinement du comportement précis de la Golf, de son train avant qui motrice parfaitement, de son essieu arrière rivé au sol et de ses lois d’amortissement qui privilégie tout autant le confort que la tenue de route. Autant dire qu’en adoptant le rythme « balade » qui sied à un cabriolet, aucune mauvaise surprise ne vous guette. On peut donc rouler en totale sérénité et dans le plus grand confort car, vitres remontées et filet anti-remous en place, les bruits de roulement sont parfaitement contenus.

Et puis, histoire de donner un bon coup de vieux à l’expression « conduite cheveux au vent » que l’on applique d’office à tout ce qui roule sans toit, ici, pas le moindre souffle d’air ne viendra déranger votre brushing. La casquette ne s’impose donc que pour échapper aux coups de soleil sur le front.

 

 

 

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Puce rouge A RETENIR 

 

● 24.390 € pour l'entrée de gamme
● 9 secondes seulement pour décapoter


Les plus
Lignes sobres et harmonieuses
La même capote que l’Audi A3 Cabriolet... pour 3.000 € de moins !
Une excellente rigidité au service du comportement routier
Bonus malus neutre pour les quatre moteurs proposés au lancement
Capote remarquablement bien fabriquée

 

Les moins
1,6 l TDI 105 ch un peu « tendre » compte tenu d’un poids majoré par les renforts de caisse
Capote en toile plus sensible aux « agressions » qu’un toit en dur


 

 

 

 

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Mise en ligne : septembre 2011

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