Grâce à sa selle positionnée à seulement 643 mm du sol, l’Iron 883 est accessible aux plus petits gabarits. Mais, pour la balade à deux, un petit détour par la case accessoires du constructeur s’impose car elle est livrée de série avec une selle monoplace et sans repose-pied passager.
Une fois à bord, la position de conduite est assez naturelle, les repose-pieds du pilote étant positionnés « à l’européenne » et non à l’américaine, c'est-à-dire rejetés le plus loin possible vers l’avant. Le guidon (noir, bien sûr !) n’est ni trop large, ni trop haut et tout serait donc parfait si l’on pouvait serrer le réservoir avec les genoux. C’est possible du côté gauche, impossible du côté droit en raison de la présence de la volumineuse boîte à air (noire, bien sûr !).
Avec ses 53 ch, le bicylindre de l’Iron 883 n’est pas un foudre de guerre, mais les good vibrations sont toujours là, auditivement parlant s’entend, car le bloc moteur est monté sur silent blocs. Pour faciliter la conduite en ville, la commande d’embrayage a été adoucie, ce qu’apprécieront les dames qui, soit dit en passant, et après un petit sondage personnel, préfèrent l’Iron 883 dans l’autre teinte proposée par Harley, un gris clair… mat, ça va de soi !
Taillée dans la masse, l’Iron 883 accuse 231 kg à sec sur la balance en dépit de sa relative compacité. Mais grâce à un centre de gravité positionné bas, elle se révèle pourtant particulièrement maniable en ville où la souplesse de son moteur, coupleux dès les plus bas régimes, est un atout précieux pour les évolutions à basses vitesses. Le freinage est efficace et si le simple disque avant manque un peu de mordant à l’attaque, cela recule d’autant les risques de blocage de la roue avant sur le mouillé. Allez, on va dire que c’est bon pour la sécurité ! Ce qui l’est moins en revanche, c’est le positionnement des rétroviseurs qui impose de soulever un bras pour tenter de voir ce qui se passe derrière. A revoir !