La roue de secours, pratique, mais plus maintenant, d’après les constructeurs qui veulent la supprimer. De plus en plus de voitures se vendent sans ce pneu aujourd’hui.
Aux États-Unis, quatre voitures neuves sur 10 se vendent sans roue de secours. Visiblement, le phénomène est aussi en train d’arriver en France, car de nombreuses marques trouvent des avantages à supprimer cet outil. Il est question d’économies, mais aussi d’écologie.
Des voitures sans roue de secours : les avantages
Vendre les voitures sans roue de secours, c’est synonyme d’une centaine d’euros d’économies pour les géants de l’automobile. En fait, cela permet à ces marques de ne pas fournir le cric et la clé de démontage. Ces quelques euros en plus sur le prix de revient des voitures neuves sont un solide avantage, mais qu’en est-il des automobilistes ? Une roue de secours est toujours utile pour prévoir une crevaison en plein soir dans une route déserte, par exemple.
Des émissions de CO2 en diminution
Enlever la roue de secours aurait aussi des vertus écologiques. Sans elle, les voitures perdent en kilos inutiles. Dépendant des dimensions du pneu, elles peuvent être débarrassées de 10 à 20 kg. Puis, tout le monde le sait, plus les voitures sont légères, moins elles émettent de CO2. Ça peut partir d’une bonne intention, mais il se cache encore quelque chose derrière : le bonus/malus écologique ; un souci de réglé, avec la baisse de 1 à 2g/km d’émission de gaz obtenue en supprimant la roue de secours.
Les crevaisons sont de moins en moins fréquentes
Les crevaisons se font apparemment rares de nos jours, comme les pneus des voitures sont beaucoup plus robustes et résistants. Voilà l’argument avancé par les fabricants de voitures, pour soutenir leur idée. Statistiquement, un conducteur européen crève tous les 7 ans, soit en moyenne tous les 70 000 kilomètres. Pour comparer, en Inde, c’est 2 fois par an.
Les autres alternatives à la roue de secours
Serait-ce donc la fin de la traditionnelle roue de secours ? D’autres outils sont en fait maintenant proposés pour la remplacer. On parle de la bombe anti-crevaison, mais elle n’est pas à 100 % fiable, n’étant adaptée qu’aux petits trous. En dernier recours, il y a la réparation chez le garagiste, mais on sait tous que ce dernier vous vendra plutôt une roue neuve.
Fautes de frappe : rue de secours, roue de scours, voiturse, voiutres
Isabelle Henry