Ce mois-ci, Stuttgart verra le lancement d’un programme pilote encouragé par Mercedes-Benz. L’idée ? Faire l’apprentissage de la conduite en voitures électriques et ainsi faire découvrir cette mobilité eco-responsable aux futurs conducteurs.
Pour tester le plan appuyé par Mercedes-Benz, cinq auto-écoles seront mises à contribution. Alors que les apprenants pourront s’exercer en conduisant une voiture classique – carburant à l’essence et dotée d’une boîte de vitesse –, ils seront surtout initiés aux voitures électriques. Les écoles concernées font notamment partie de la franchise Academy, soit un groupe indépendant d’auto-écoles créé par Mercedes-Benz.
Ancrées dans un esprit de formation à la conduite, au-delà d’un simple apprentissage pour passer l’examen du permis de conduire, les cinq auto-écoles impliquées dans le projet Mercedes-Benz éclaireront les élèves au maximum sur les voitures électriques. Ces derniers pourront non seulement se mettre au volant d’un véhicule du genre, mais aussi bénéficier de présentations sur la motorisation électrique et sur les moyens eco-responsables de conduite.
Très impliqué, Mercedes-Benz proposera deux voitures électriques à chacune des cinq écoles du programme. Les apprenants pourront ainsi découvrir les smart fortwo et Classe B Electric Drive. En sus, chaque personne de plus de 18 ans qui passera son permis de conduire, tout en participant à la formation sur la mobilité électrique, aura droit à 100 minutes d’accès gratuit au service d’auto-partage car2go. Ce service de Mercedes-Benz propose des voitures électriques, mais aussi d’autres à essence.
Dotées d’une transmission directe avec seulement deux pédales (pour l’accélération et le freinage), les voitures électriques sont idéales pour les apprenants. Avec son programme, Mercedes-Benz vise à démontrer que les véhicules du genre, qui sont perçus négativement, ont aussi leurs atouts. Après tout, les constructeurs automobiles tendent de plus en plus à se diriger vers une conduite moins polluante. Les voitures électriques représentent ainsi les véhicules de demain : encore faut-il convaincre les futurs conducteurs.
Avec AFPRELAXNEWS
Isabelle Henry
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