En F1, la reprise de Lotus par Renault serait imminente. Le propriétaire de l’écurie britannique a annoncé que le marché serait bientôt conclu entre les constructeurs.
Des rumeurs selon lesquelles la transaction allait avoir lieu entre Renault et Lotus couraient depuis des mois déjà. Il est prévu qu’une annonce vienne officialiser l’opérationen F1 lors du Grand Prix d’Abou Dhabi, qui se tiendra le 29 novembre 2015.
Quel avenir pour le patron de Lotus ?
Cet accord ne signera pas la fin de l’aventure pour Gérard Lopez. En effet, l’homme a expliqué qu’on lui a sommé de rester. Toutefois, l’actionnariat au sein de Lotus se verra chamboulé de sorte que Lopez se retrouvera actionnaire minoritaire. Rappelons que Renault est, actuellement, uniquement confectionneur d’équipement pour automobiles en Formule 1.
Le clash avec la Formula One Management
Si les négociations ont abouti du côté de Lotus, la firme française fait désormais face aux organisateurs de la Formule 1. En effet, Renault prétend aux « primes d’héritage » qui sont octroyées en fonction de l’apport de l’écurie à la discipline. Or, le constructeur n’est plus une écurie à part entière. La maison française s’est, à maintes reprises, retiréedu championnat pour y revenir par la suite. La prime reste incertaine pour Renault alors que Ferrari, entre autres, en bénéficie.
Qui intègrera la future écurie de Renault ?
Pour ce qui est des pilotes, le Vénézuélien Pastor Maldonado a déjà été confirmé. Romain Grosjean cède sa place à Jolyon Palmer qui était, jusqu’à octobre 2015, 3e pilote chez Lotus. En ce qui concerne les futures cadres de l’équipe, le nom de Mike Gascoyne, qui a été directeur technique chez Renault entre 2001 et 2003, est évoqué. Bob Bell ou encore Alain Prost pourraient également figurer à la tête de cette structure naissante issue du rachat de Lotus.
Le retour très attendu du constructeur sur le circuit
Le constructeur Renault a apporté énormément à la discipline reine de la compétition automobile. Il a collaboré avec Lotus et Williams, entre autres. D’ailleurs, c’est avec un moteur de l’entreprise française qu’Ayrton Senna a remporté le GP du Portugal en 1985.
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Isabelle Henry