Si l’on en croit l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), le trafic routier influe négativement sur la qualité de l’air, notamment en milieu urbain. L’étude de l’organisme montre de quelle pollution il s’agit, ainsi que la marche à suivre pour la contrer.
Trafic routier, qualité de l’air et santé publique
Les rejets polluants du trafic routier influencent la qualité de l’air dans les concentrations urbaines denses. Selon le ministère de la Santé, les particules fines émises par les voitures et les poids lourds affectent de manière irréversible l’état sanitaire d’une part non négligeable de la population. Sur le plan financier, de tels troubles représentent entre 20 et 30 milliards d’€ de chiffrement en France.
Les différents types de pollution des véhicules sur route
Le trafic routier est à l’origine de deux catégories de pollution selon les véhicules en circulation sur route. Le premier correspond aux émissions de CO dans l’atmosphère, le monoxyde de carbone à la sortie du pot d’échappement. Enfin, les moyens de transport à moteur diesel peuvent perturber la qualité de l’air. Les particules fines sont émises par tout véhicule dépourvu d’un filtre spécifique.
Moins polluer en réduisant l’intensité de la circulation
Parmi les solutions abordées, l’organisme officiel préconise tout d’abord de diminuer le volume de trafic routier pour améliorer la qualité de l’air et réduire l’empreinte de l’urbanisation. Les axes de progression évoqués concernent notamment :
- une optimisation de la mobilité par le covoiturage, l’autopartage et d’autres solutions alternatives ;
- privilégier le trafic routier écoresponsable : scooter électrique, vélo, marche ;
- etc.
Trafic routier et qualité de l’air : agir à la source
L’introduction de seuils pour les moteurs au travers de la norme euro antipollution depuis le début des années 1990 a porté ses fruits. À partir du 1er septembre 2018, les véhicules essence et diesel seront soumis aux mêmes niveaux d’émission sur route.
Source : ademe.fr
Martine Bonnet