Uber : Les taxis demandent son interdiction au Québec

Les taxis en veulent beaucoup à la société Uber au Québec. Les chauffeurs affirment que l’entreprise américaine vient les concurrencer avec des offres attractives. Alors, comment Uber peut-il poser un problème à un chauffeur de taxi ?

Uber séduit les clients potentiels de taxis au Québec

À travers l’utilisation d’une application installée sur le téléphone portable, Uber permet aux habitants du Québec, mais aussi d’autres pays comme la France, de solliciter une voiture particulière, conducteur inclus. C’est bien cela qui dérange les taxis qui se disent victimes de cette application appelée UberX. La firme américaine rencontre beaucoup de succès et notamment aux États-Unis. D’ailleurs, les tarifs proposés sont inférieurs à ceux proposés par les taxis traditionnels.

L’argument sur les spécificités du métier de taxi

Pour soutenir l’argument selon lequel cette structure devrait être interdite au Québec, les chauffeurs de taxis s’appuient sur la législation. Ils affirment qu’Uber propose un service de transport contre rémunération alors qu’il n’a pas de permis spécifique pour cette activité. En outre, ceux qui exercent le métier de taxi mettent en avant le manque de connaissance des employés de la firme en matière de protection du consommateur et du public.

Les chauffeurs passent à l’action

Les représentants du Regroupement des travailleurs autonomes Métallos (RTAM) ont exigé une injonction à l’encontre d’Uber devant le tribunal de Montréal. Les conducteurs de taxis sont clairs : il souhaite que toutes les activités de l’Américain soient bloquées au Québec. Ils avancent notamment que l’activité exercée par Uber ne peut être considérée comme du covoiturage au sens de la loi.

La province d’Alberta accueille l’entreprise américaine

À Edmonton, dans la province d’Alberta, les activités de la société vont officiellement être rendues licites. La légalisation a été votée le 27 janvier 2016 et la mesure devrait entrer en vigueur dès le 1er mars 2016. Au Québec, la partie est encore loin d’être gagnée.