Bâtiments : Paris se débarrasse des effets de la pollution un bâtiment à la fois

Après avoir subi pendant des années les répercussions de la pollution, quelques-uns des bâtiments de Paris sont actuellement nettoyés. Cette campagne de décrassement dans le bâtiment parisien a nécessité un investissement de plus de 7 M d’euros.

Les conséquences de la pollution sur les bâtiments de Paris

Les effets négatifs de la pollution ambiante sur la santé ont été démontrés. Cependant, selon la Ville de Paris, les bâtiments publics ainsi que le patrimoine s’en trouvent aussi affectés. Les édifices sont dégradés surtout dans leurs parties basses, indique l’association Airparif. Cette dernière, qui assure la surveillance de la qualité de l’air en France, avance que c’est parce que les parties inférieures des constructions sont plus exposées aux émissions polluantes des véhicules automobiles.

Tout un programme de travaux prévu dans le bâtiment parisien

Paris entreprend annuellement des travaux d’envergure sur ses bâtiments publics. L’objectif est de nettoyer les façades de ses équipements de la crasse causée par la pollution. Un investissement de 7,3 millions d’euros par la mandature est prévu pour les opérations consistant à effacer les traces causées par la pollution ambiante à Paris. Dans cette optique, 12 opérations de nettoiement des bâtiments ont été effectuées durant l’année 2015.

En 2016, ce sont neuf interventions qui sont prévues et qui débutent avec le nettoyage des façades de la mairie du vingtième arrondissement. Neufs autres chantiers sont prévus en 2017 et six autres en 2018. Quelques-unes des interventions à venir concerneront les bâtiments de l’école maternelle rue Lecomte (17e) ainsi que des groupes scolaires (dans le 10e et 12e).

Inverser la dégradation des constructions : un enjeu patrimonial

Chaque opération de nettoiement qu’entreprend la mairie pour débarrasser le patrimoine immobilier parisien des conséquences de la pollution s’inscrit dans un but d’améliorer la qualité de l’air. La Ville de Paris estime que l’enjeu est « sanitaire, mais aussi patrimonial ».

Source : paris.fr