Consommation énergétique : le MIPIM pour l'architecture verte

Le MIPIM (Marché International des Professionnels de l'Immobilier) a accordé un intérêt particulier à la consommation énergétique lors de sa 25e édition qui s’est tenue à Cannes du 15 au 18 mars 2016.

La consommation énergétique au cœur du MIPIM

S’appuyant sur l’accord signé à l’occasion de la COP21, le MIPIM a fait de la consommation énergétique une préoccupation centrale. Il est question de favoriser la construction des bâtiments moins énergivores. Ces derniers, qui abritent souvent des commerces et des bureaux, sont responsables de la consommation énergétique mondiale à hauteur de 40 %. De plus, 36 % des émissions de CO2 proviendraient de ces bâtiments qui enregistrent une consommation énergétique élevée.

Réduire les consommations énergétiques

C’est bien le but recherché par le MIPIM. Il s’agit d’encourager les investisseurs et les promoteurs à se tourner vers des techniques qui occasionnent des consommations énergétiques relativement basses. Selon Julien Sausset, directeur du MIPIM, il est nécessaire de se tourner vers des procédés plus respectueux de l’environnement tout en optant pour des matériaux qui contribuent à des consommations énergétiques moindres. Pour se faire, il faudrait avoir davantage recours aux énergies renouvelables.

Green Planet Architects présent au salon immobilier

Le MIPIM a sollicité la présence de ce groupement qui se concentre sur l’architecture verte. Axé sur la construction d’immeubles écologiques, Green Planet Architects regroupe 780 architectes de nationalités différentes. Parmi ces personnes, on retrouve l’Italien Paolo Bandini, le Marocain Yassir Khalil ou encore le Français Alain Faragou. La firme travaille notamment sur une villa « bio-climatique et Feng-Shui » dans les Alpes Maritimes, en France.

Logement à énergie positive en Suède

À Göteborg, en Suède, tout un quartier résidentiel sera construit en prenant en considération la consommation énergétique. Ce projet, appelé « Viva », prévoit l’édification de 133 logements qui produiront plus d’énergie qu’ils n’en consomment.