Grenoble : une nouvelle sculpture au square des Fusillés

À Grenoble, une nouvelle sculpture se dresse au square des Fusillés depuis le 5 février 2016. Signée Didier Faustino, l’œuvre fut d’abord exposée au Centre national des arts plastiques avant d’élire domicile dans la commune grenobloise.

L’apparence de la sculpture située à Grenoble

La sculpture de M. Faustino est un lampadaire public avec une base tentaculaire. Cette dernière prend la forme d’un dôme virtuel permettant l’aménagement des sièges. Il est donc possible de disposer des meubles sous cette fameuse base. La sculpture, baptisée « Les Racines du Mal », crée un espace d’échange et de repos au sein du square, qui abonde en passants. C’est dans le cadre de la 27e Biennale de São Paulo que la sculpture, qui se trouve maintenant à Grenoble, a été conçue.

Une œuvre qui réinterprète le lampadaire public

Ainsi, c’est à Grenoble que la sculpture de l’artiste offre une tout autre interprétation du bien situé sur une place publique. La structure s’appuie sur des tubes à section carrée en acier galvanisé et ne manque pas de donner l’impressionner de racines sorties de terre. Ces mêmes « racines » se rencontrent à plus de trois mètres du sol et l’ensemble soutient le lampadaire éclairant les habitants de Grenoble.

Un peu plus de détails sur l’artiste

Né à Chennevières-sur-Marne, Didier Faustino ne se limite pas à l’architecture, mais est également épris d’écriture et d’arts visuels. Il a obtenu son diplôme de l’École d’Architecture de Paris-Villemin en 1995. En tant qu’architecte, l’homme se voue à l’exploration de l’espace en tant qu’expérience corporelle. Son travail, « Les Racines du Mal », a été commandé par le Ministère de la culture et de la communication.

Un prêt consenti à la ville

Précisons que la sculpture n’est pas la propriété de la ville de Grenoble. Elle lui a été prêtée pour une durée de cinq ans. C’est l’association Le Magasin Centre National d’Art Contemporain qui en a pris l’initiative, afin que les Grenoblois puissent profiter de cette structure.

Source : grenoble.fr