Immobilier Londres: les Français sont les premiers à se ruer sur la pierre londonienne

Il semblerait que nos compatriotes aient un faible pour l’immobilier londonien ! Selon un récent rapport du réseau Knight Frank, les Français seraient les premiers acheteurs étrangers sur le marché immobilier à Londres. Avec 5 % des transactions immobilières réalisées dans le centre de Londres en 2014, la France passe du rang de 4e acheteur étranger au premier, en seulement un an !

À titre de comparaison, les Russes et les Italiens regroupent 4 % des achats dans l’immobilier à Londres, tandis que les Indiens sont présents à hauteur de 3 % et les Saoudiens à 1 %. L’année dernière, les étrangers ont concentré42 % des transactions immobilières dans la capitale britannique. Tom Bill, chargé de la recherche résidentielle à Londres pour le réseau, explique que ces Français achètent dans la capitale britannique pour « s’installer, et non pour réaliser de l’investissement locatif ou spéculer sur le marché immobilier local ».

Selon le rapport, les gens de nationalité française qui achètent à Londres ont des moyens financiers importants. En effet, les prix de la pierre sont très onéreux dans la capitale de l’Angleterre. D’ailleurs, Londres se classe parmi les villes les plus chères de la planète en termes de l’immobilier. Mais ce n’est pas tout ! Les achats de ces acquéreurs ont coûté en moyenne 4,4 millions d’euros. Pour comparaison, un logement s’achète à 428 000 livres en moyenne sur le marché immobilier londonien.

Laurent Demeure, président du réseau immobilier Coldwell Banker en France, explique pour sa part que les compatriotes qui décident de s’installer à Londres sont très actifs. Il s’agit essentiellement d’entrepreneurs qui se tournent d’abord vers la location, avant de trouver une acquisition. Selon l’expert, « ils choisissent des lieux pour leur dynamisme, une fiscalité du patrimoine facile, un droit du travail aisé ».

D’autre part, selon le réseau immobilier haut de gamme Barnes, l’Angleterre compterait entre 300 000 et 400 000 personnes de nationalité française. De toute cette population, 60 % habiteraient dans le Grand Londres, c’est-à-dire au cœur de la ville et en banlieue.