Le crowdfunding immobilier analysé dans une étude

 

Le phénomène de crowdfunding immobilier est une pratique qui a pris de l’ampleur en 2015. L’étude du financement participatif, publiée par CM Economics et Eden Finances, met en lumière son évolution sur le marché immobilier français.


Qu’est-ce que le crowdfunding immobilier ?


Le financement participatif désigne le fait d’acheter un appartement ou un immeuble à plusieurs. Deux options se profilent à partir de là. Premier cas de figure : les internautes connectés sur une plateforme de crowdfunding immobilier cofinancent des promoteurs qui débutent la construction immobilière des biens immobiliers. L’immeuble sur pied, les internautes doivent récupérer leur capital avec des intérêts en règle générale compris entre 7% et 12% par an. Autre possibilité du crowdfunding : acquérir une partie d’une propriété qui sera par la suite louée. Une fois les biens immobiliers loués, les investisseurs touchent chaque année des intérêts.


38,2 millions d’euros rassemblés par les financements participatifs cette année


Dans l’analyse publiée par CM Economics et Eden Finances, le crowdfunding immobilier a été décortiqué en se basant sur les informations récoltées auprès de 26 plateformes françaises de crowdfunding immobilier. L’enquête révèle que 38,2 millions d’euros ont été amassés sur les sites en question jusqu’à septembre 2015. 108 biens immobiliers ont été concrétisés contre 7 seulement en 2014. Du côté des investisseurs, une progression de 60 % a été notée en 2015, comparée à l’année précédente. Les gains annoncés aux investisseurs varient entre 3 % et 20 % d’une plateforme de crowdfunding immobilier à une autre. Le même phénomène s’observe pour la structuration des frais prélevés, notamment pour les investisseurs qui s’affichent entre 0% et 8 % des montants investis.


Augmentation du nombre de plateformes à financement participatif en une année


En un an, le nombre de plateformes françaises de crowdfunding immobilier est passé de 5 en janvier à 26 à la fin de l’année. Sur les 26 sites, seulement 12 sont concernés par la nouvelle réglementation de l’investissement en commun. L’étude mentionne que « certains acteurs semblent vouloir utiliser les dérogations dont ils bénéficient pour se positionner différemment sur le marché du crowdfunding immobilier.» Ainsi ils « flirtent » avec le règlement en prenant le risque de se distancier des systèmes d’exemption accordés à la finance participative, ce qui peut avoir un impact financier et juridique important sur les partis concernés.


Les avantages et risques des investissements immobiliers en commun


Enfin, l’étude analyse les avantages et les points faibles des parties prenantes, en mettant notamment l’accent sur les risques qui concernent le crowdfunding immobilier. L’analyse se conclut par les avis des deux auteures Chloé Magnier, Présidente de CM Economics et Céline Mahinc, associée gérante d’Eden Finances.

 

Sources : lefigaro.fr/agefiactifs.com

 

Léa Genty

 

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Le crowdfunding immobilier analysé dans une étude

Informez vous sur le crowdfunding immobilier. Le financement participatif est analyse dans une etude publiee par les groupes CM Economics et Eden Finances