Paris veut faire la peau aux logements insalubres !

Paris compte lutter contre les logements insalubres. La ville prévoit ainsi de créer un deuxième observatoire de logement insalubre et de prendre plus de sanctions.

Dans son plan d’action présenté le 16 novembre dernier, la Mairie de Paris a exprimé son désir de lutter contre les logements insalubres dans la capitale. En effet, c’est lors de la visite d’un bâtiment en piteux état que Ian Brossat a tenu à faire ressortir les engagements pris par la ville pour faire face à l’habitat indigne.

Un observatoire 2.0 du logement insalubre mis sur pied

Dans cette optique, Paris compte créer un observatoire en ligne pour localiser les logements pernicieux. Tous les ans, ce sont 250 logements qui reçoivent des arrêtés d’insalubrité à Paris. Pire encore, 5500 signalements en provenance de personnes disant que leur habitation est nuisible à leur santé sont communiqués à la direction du logement et de l’habitat chaque année.

Paris : la réhabilitation de 300 bâtiments d’ici 4 ans

Ainsi, pour lutter contre l’insalubrité des logements, la mairie de Paris indique vouloir réaménager 300 buildings sur une période de quatre ans. Néanmoins, elle souhaite tout de même changer de tactique, en rachetant des greniers, chambres de bonnes ou encore appartements insalubres au sein de l’immeuble, au lieu du bâtiment en entier. Le but est de les transformer en logements sociaux.

Un durcissement des amendes en cas d’habitation malsaines ?

D’autre part, la ville de Paris estime que les sanctions « sont trop faibles » dans le secteur. Rappelons qu’en cas de dérogation aux normes sanitaires, une amende de 450 euros est appliquée. Celle-ci devrait être augmentée à 750 euros. Ian Brossat explique que certains propriétaires « préfèrent payer l’amende » au lieu d’effectuer les travaux au sein des logements.

Enfin, l’adjoint chargé du logement déclare que Paris veut « lancer une grande opération d'amélioration de l'habitat dégradé sur les 4 prochaines années ». Le but serait d’encourager les propriétaires des quelque 300 copropriétés à réaliser les travaux nécessaires dans les logements via des subventions.

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