Le gouvernement a mis sur pied une nouvelle aide financière pour inciter les Français à rénover leur logement. Appelée prime économies d’énergie, cette subvention est allouée sous certaines conditions de ressources.
Comment obtenir la prime économies d’énergie ?
Jusqu’au 31 mars 2018, les ménages modestes pourront bénéficier de cette prime. Pour ce faire, un foyer doit contacter un partenaire certifié CEE (certificat d’économies d’énergie). Celui-ci impose aux fournisseurs de carburant, de gaz ou d’électricité à se joindre aux entreprises spécialisées dans les services énergétiques. Pour connaître la liste des associés, les bénéficiaires peuvent se rendre sur la plateforme « Rénovation info service ».
Les travaux que les ménages modestes devront réaliser
Avec la prime économies d’énergie, les familles à faible revenu devront réaliser des travaux de rénovation dans leur logement. Les réparations recommandées sont l’installation d’un émetteur électrique à régulation électronique à fonctions avancées et la pose d’une chaudière neuve au bois de classe 5. Pour mener à bien ces travaux, les bénéficiaires auront une subvention fixée à 50 € et 1 300 € respectivement.
Plus de détails sur ce plan de financement
L’avantage de la prime économies d’énergie est qu’elle est cumulable avec le crédit d’impôt pour la transition énergétique. À noter que les habitants d’Île-de-France devront se baser sur une grille différente pour vérifier s’ils sont titulaires de cette allocation. Par exemple, pour un ménage de deux personnes vivant en Île-de-France, le plafond de revenus est fixé à 35 382 €, tandis que pour les autres régions, celui-ci est établi à 26 826 €.
Les objectifs de la prime économies d’énergie
Le lancement de la prime économies d’énergie a pour but d’accélérer la rénovation thermique des logements. De surcroît, l’État souhaite que ce dispositif contribue à lutter contre la précarité énergétique dans l’Hexagone.
Source : gouvernement.fr
Florence Dupré