Essai Suzuki Swift Sport 2007 : une vraie GTI à prix d'ami

 
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A l’heure où les 200 ch des petites sportives sont mis à mal par une surcharge pondérale qui tend à se généraliser, la légère et agile Suzuki Swift Sport n’a besoin que de 125 ch pour faire parler la poudre. De toutes les petites excitées du moment, c’est elle, assurément, la plus digne héritière des turbulentes GTI d’antan.

 

Date de commercialisation : mars 2007 Date de l'essai : avril 2007


 

Puce rouge SUZUKI SWIFT SPORT : SOMMAIRE

>> Conception et design

>> Habitabilité et équipements

>> Motorisations

>> Comportement routier

>> A retenir


Puce rouge CONCEPTION ET DESIGN

 
Swift Sport 1.jpg
 
 

 

Déjà particulièrement mignonne « au naturel », la Suzuki Swift devient carrément craquante une fois enfilée sa tenue de petite sportive.

Elaborée uniquement sur la carrosserie 3 portes de la Swift normale, la version Sport exprime clairement, mais sans ostentation, son dynamisme et les ajouts apportés à sa silhouette sont autant d’atouts esthétiques… et fonctionnels : le bouclier avant redessiné intègre une maxi prise d’air pour permettre au moteur de bien respirer, les ailes largement évasées accueillent de belles jantes alliage de 17’’, la partie supérieure du hayon arrière reçoit un discret aileron qui améliore l’appui à grande vitesse, la touche finale étant apportée par une évocatrice double sortie d’échappement chromée.

C’est tout, et c’est bien suffisant pour « viriliser », sans la défigurer, notre petite japonaise.

 

 

 

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Puce rouge HABITABILITÉ ET ÉQUIPEMENTS

 
Swift Sport 6.jpg
 
 

Si elle plus longue de 7 cm que la version normale, c’est au nouveau dessin de ses boucliers que la Swift Sport le doit. Il n’y a donc aucun changement au niveau de l’habitabilité qui reste moyenne pour la catégorie. Pas de problème aux places avant mais un espace assez réduit pour les passagers arrière qui devront composer avec des glaces fixes et le très haut dossier des sièges avant qui leur ôte toute visibilité. La Swift Sport bénéficie en effet de sièges baquets dessinés tout spécialement pour elle et conçus pour offrir un meilleur maintien latéral. Leur assise a été légèrement abaissée mais les conducteurs les plus grands, et les plus exigeants, seront tout de même en droit d’estimer qu’ils sont toujours assis un peu trop haut.

 

Outre ses sièges sport, l’habitacle de la Swift se démarque aussi par un petit volant trois branches dont la jante gainée de cuir a l’épaisseur idéale et par un pédalier alu qui autorise la pratique du « talon pointe ». Visuellement, l’indispensable touche sportive est apportée par une sellerie bicolore en rouge et noir, par quelques inserts gris aluminium et par le cerclage chromé des trois cadrans du tableau de bord.

 

La Swift Sport ne se contente pas d’être la plus musclée de la gamme. En tant que véhicule « image », elle est aussi la version la plus généreusement équipée. Elle a donc droit d’office à une climatisation à régulation automatique, à une radio/CD avec lecteur MP3, à des rétroviseurs extérieurs électriques et dégivrants et à un pratique système d’ouverture des portes et démarrage moteur « sans clé ».

 

Côté sécurité, la Swift Sport reçoit six airbags et l’ESP est monté lui aussi de série. Du coup, la liste des options se limite à une seule proposition, la peinture métallisée qui vous sera facturée 290 €. Et comme les trois teintes proposées pour la Swift Sport sont toutes métallisées, voilà une option obligatoire… que vous vous efforcerez de négocier avec votre concessionnaire.

 

La Swift Sport bénéficie, comme ses petites sœurs, d’une direction à assistance électrique qui donne entière satisfaction tant au niveau des informations qu’elle transmet au « pilote » que de la précision avec laquelle elle permet de placer les roues avant en courbe. Signalons en passant que le module électronique de la direction assistée a été redéfini afin d’offrir un meilleur « toucher » de route… et c’est bien le cas !
En raison de la dimension majorée des pneumatiques, le rayon de braquage passe de 4,7 m à 5,2 m. Pas de quoi limiter l’aisance naturelle de la Swift en milieu urbain, pas de quoi non plus piquer une crise de nerf à chaque créneau.

 

Alors que les autres Swift se contentent de tambours à l’arrière, la Sport a droit à des disques. L’ABS est bien sûr de série (faut-il rappeler qu’il est obligatoire sur toutes les voitures neuves !), tout comme l’antipatinage et le contrôle de stabilité (ESP) qui a le mérite d’être totalement déconnectable.

 

Lors de la descente musclée du Mont Ventoux, j’ai eu la surprise de voir le voyant de l’ESP s’allumer alors que je n’avais pas touché à l’interrupteur destiné à le déconnecter. Renseignements pris, l’allumage inopiné du témoin d’ESP n’était pas dû à la quelconque défaillance d’une puce électronique mais à la surchauffe des plaquettes qui a pour effet de couper automatiquement le système de contrôle de stabilité dont les interventions passent, bien entendu, par l’intermédiaire des freins. Voilà qui souligne en passant le léger manque d’endurance du freinage en cas de conduite (très) dynamique.

 

 

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Puce rouge MOTORISATIONS

 
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L’âme d’une sportive, c’est bien sûr son moteur. La Swift Sport s’offre un nouveau moteur, un quatre cylindres de 1.586 cm3 qui délivre 125 ch à 6.800 tr/min et un couple maxi de 148 Nm à 4.800 tr/min.

 

De la compétition, il hérite de pistons forgés refroidis par jet d’huile et de conduits d’admission polis. Grâce à sa distribution variable (VVT), ce petit bloc se montre aussi souple, docile et discret à bas régime que tonique et démonstratif sitôt franchi le cap des 4.500 tr/min. En bonne mécanique essence « boostée », le quatre cylindres de la Swift Sport donne donc le meilleur de lui-même lorsqu’on le maintient dans la zone supérieure du compte-tours. Voilà qui nous change agréablement de tous ces turbo-Diesel qui s’expriment de 1.000 à 2.500 tr/min puis s’effondrent au-delà !

 

Le moteur de la Swift Sport est accouplé à une boîte mécanique dont les composants internes ont été renforcés et dont les 5 rapports offrent un étagement assez serré. C’est bien sur les petites routes où l’on peut ainsi maintenir le moteur dans sa meilleure plage d’utilisation, çà l’est beaucoup moins sur autoroute où, même aux vitesses légales, on a la désagréable impression de faire mouliner inutilement la mécanique. Un sixième rapport serait alors le bienvenu pour limiter à la fois la consommation et le niveau sonore.

 

 

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Puce rouge COMPORTEMENT ROUTIER 

 
Swift Sport 5.jpg
 
 

C’est à l’issue de tests intensifs sur les routes d’Europe et même sur le célèbre et impitoyable circuit du Nürburgring qu’ont été définis les réglages des trains roulants de la Swift Sport.

 

Si les suspensions possèdent la même structure de base que celles de la Swift standard (jambes de type McPherson à l’avant, essieu de torsion à l’arrière), elles ont été naturellement modifiées et renforcées pour répondre à la hausse des performances. Et comme des suspensions plus fermes font travailler plus intensément le châssis, ce dernier reçoit de nombreux renforts destinés à supprimer les torsions susceptibles d’affecter la géométrie des suspensions.

 

Le résultat est plus que concluant ! La Swift Sport virevolte de virage en virage, se place au millimètre et, même l’ESP en fonction, reste suffisamment mobile du train arrière pour plonger vers la corde sur un « lever de pied ». En cela, la petite Suzuki est un super jouet que l’on prend plaisir à mener à la cravache et qui délivre un réel plaisir de pilotage dès que l’on déniche la petite route « qui va bien ». De plus, l’efficacité du comportement routier n’est pas obtenue au prix d’une dégradation du confort. En dépit de ses jantes de 17’’ chaussée de pneumatiques à profil bas, l’amortissement ne mettra pas à mal les colonnes vertébrales les plus fragiles.

 

 

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Puce rouge A RETENIR 

 
Swift Sport 2.jpg
 
 

Vous l’aurez compris, je me suis régalé au volant de la Swift Sport. Voilà une petite voiture qui, hormis un sixième rapport, a décidément tout pour elle : une ligne sexy à souhait, un moteur vif et raisonnablement gourmand, un comportement agile mais sécurisant, un équipement complet, une présentation intérieure pimpante… le tout pour un prix plus que raisonnable.

 

Cherchez bien ! A moins de 16.000 €, hormis la Fiat Panda 100 HP (12.990 €) qui, comme son nom l’indique ne délivre que 100 ch, vous ne trouverez aucune petite sportive offrant un aussi bon rapport prix/performance/plaisir.

 

Les plus
Une gueule d’enfer
Un équipement complet
Un moteur tonique
Un comportement vif mais sécurisant
Un confort de très bon niveau… pour une sportive


Les moins
Un freinage efficace mais manquant d’endurance
Une boîte à 5 rapports seulement
Un siège conducteur un peu trop haut

 

 

 

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