Nissan Altima : un défaut de production
Heureusement, seul le modèle Altima est concerné par ce rappel d’un million de machines. Pour être plus précis, uniquement les berlines produites en 2013 et 2014 sont concernées. Nissan a découvert un défaut qui empêche l’airbag de se déclencher au moment de l’impact. Ce modèle est actuellement sous le coup d’un rappel qui coûte cher à la compagnie japonaise. Une lettre adressée à la sécurité routière américaine a précédé cette action prise par la maison mère nipponne.
L’airbag est au centre des débats
Nissan, partenaire de Renault depuis 1999, a éclairci les choses. Les techniciens ont trouvé l’origine du dysfonctionnement du logiciel qui gère le déclenchement de l’airbag. En effet, le système informatique de cette Nissan peut accidentellement estimer que le siège passager est vide alors qu’il ne l’est pas. Le système d’activation ne se déclenche pas automatiquement et augmente donc le risque d’accident grave au volant de cette voiture.
Un constructeur américain est surveillé
Ce défaut du logiciel d’activation des airbags n’est pas sans rappeler le scandale dont est victime le constructeur General Motors. Cette maison américaine est actuellement au cœur d’une enquête menée la NHTSA ; l’agence responsable de la sécurité routière. Un dysfonctionnement lié à la clé de contact de certains véhicules serait directement lié à plusieurs accidents graves.
Alors que General Motors (site officiel en anglais) n’échappe pas aux limiers de la NHTSA, Nissan a vite fait de régler son problème d’airbag. En effet, les autorités reprochent à la compagnie américaine d’avoir procédé à un rappel trop tardif ; une décision qui aurait couté la vie à 12 personnes.
Martine Bonnet