Dossier : Retro auto

Rétromobile : une 35e édition passionnante !

 

Incontournable rendez-vous des amateurs de voitures anciennes, Rétromobile fait cette année la part belle à l’aventure des transports urbains, célèbre les 100 ans d’Alfa Romeo et des motos Peugeot, met en lumière les stars de l’ombre que sont les voitures travelling, vous fait découvrir le patrimoine de Mazda... et bien d’autres passionnantes choses encore !

 
 
 
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Plus d’un siècle de transports urbains
Du premier bus à moteur qui fut mis en service le 11 juin 1906 sur la ligne Montparnasse – Saint-Germain-des-Prés au dernier omnibus à cheval, en passant par les toutes premières voitures citadines, les astucieuses micro-cars, Rétromobile plongera cette année ses visiteurs au cœur de l’aventure des transports urbains.

Tiens, à propos, savez-vous d’où vient le mot bus ? A Nantes, en 1825, un minotier met en service un moulin à grain moderne équipé d’une puissante machine à vapeur. Avec le surplus d’eau chaude, il crée un établissement de bains et douches et, pour fidéliser sa clientèle, il organise un service de transport par calèche qui prend en charge les clients sur les principales places de la ville.
Le parcours quotidien des calèches comprend une station à la hauteur de la boutique
d’un chapelier, Monsieur Omness, sur l’enseigne de laquelle on peut lire Omness
Omnibus (Omness travaille pour tout le monde).
Les « usagers » prennent l’habitude de surnommer omnibus, les calèches qu’ils empruntent. Et omnibus sera ensuite rapidement abrégé pour devenir... bus.

 
 
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Les stars de l’ombre : les voitures travelling
Rétromobile rassemble cette année sous ses projecteurs des voitures travelling, de véritables stars de l’ombre qui ont servi les plus grands metteurs en scène.
Le salon invite à une plongée dans l’ambiance des films mythiques rythmés par les dialogues de Michel Audiard ou Gérard Oury, et qui résonnent encore des voix inimitables de Lino Ventura ou Jean Gabin, et des répliques de Bourvil ou Louis de Funès.
Tous ces films ont fait appel à des voitures travelling lors de leurs tournages, pour la plupart, de luxueuses limousines américaines, recherchées pour leurs puissants moteurs et la souplesse de leur transmission automatique.
Membre de la grande famille du cinéma, Bernard Château est l’exemple type du « Travelling Man ».
Avec ses voitures, transformées artisanalement, il a participé à plus de mille films dont La Belle Américaine, Le Corniaud, Les Tontons Flingueurs, La Dolce Vita, la série des Fantômas, Le Cerveau, La Grande Vadrouille, Un Homme et une Femme… Deux de ses voitures seront présentes à Rétromobile.

 
 

Un siècle de motos Peugeot
En 70 modèles, fabriqués entre 1903 et 1980, c’est la saga des motos Peugeot que Rétromobile vous invite à découvrir.
Parmi les machines les plus mythiques, vous pourrez admirer :

  • Une moto ayant participé à la seule et unique course Paris-Madrid qui s’est déroulée en 1903. Endeuillée par de nombreux accidents, la course est définitivement arrêtée à Bordeaux. Deux Peugeot se classent alors en 4e et 5e position.
  • Une P107 (1928) : popularisée par les périples du reporter motocycliste
    Robert Sexé, cette 350 cm3 connaît un certain succès. Le modèle présenté asubi des transformations pendant la deuxième Guerre Mondiale pour permettre d’installer un système à gazogène.
  • 1952 : Peugeot remporte le Bol d’Or avec 6 motos ! L’une d’elles est une 175 cm3 qui pulvérisa les records de sa catégorie et des catégories 250 et 350 cm3. En 24 heures, elle parcourut 2149 km à une vitesse moyenne de 89 km/h.
 
 
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 Le centenaire d’Alfa Romeo
Pour évoquer ses 100 années d’existence, la marque s’associe aux deux principaux Clubs français, l’Alfa Classic Club de France et le Club Alfa Romeo de France. Ils seront regroupés sur un espace commun où seront exposés cinq modèles emblématiques :

  • Alfa Romeo 6C 1750 GS (1932) : ce modèle constitue l’une des meilleures réalisations de la Marque avant la seconde guerre Mondiale. Ses lignes intemporelles signées Zagato ont habillé une mécanique d’exception pour permettre au modèle de briller autant dans les concours d’élégance qu’en compétition lors des grandes classiques de l’époque, telles la Targa Florio ou la Mille Miglia.
  • Alfa Romeo C52 Spider Disco Volante (1952) : véritable chef-d’œuvre esthétique, ce prototype unique dessiné par Touring évoque la forme d’une soucoupe volante, d’où son surnom. Elle est aujourd’hui conservée au Museo Storico Alfa Romeo d’Arese. Sa mécanique est dérivée de celle de la 1900 Sprint.
  • Alfa Romeo Giulia TZ1 : également signé Zagato, la ‘ »Tubolare », apparue en 1963 et produite à 112 exemplaires, affirme ses ambitions sportives par ses choix techniques ambitieux, tels son châssis tubulaire ou sa carrosserie en alliage léger, lui assurant un poids réduit de 660 kg et des performances remarquables (jusqu’à 215 km/h). Comme un symbole, le châssis présenté porte le numéro 100 !
  • Alfa Romeo Giulia Berline ti Super : depuis l’après-guerre et le lancement de l’Alfa 1900, la marque italienne s’est toujours distinguée par ses berlines à fort tempérament, certes adaptées à une utilisation quotidienne, mais qui conservaient aussi leurs ambitions sportives. L’Alfa Romeo Giulia reste néanmoins la plus emblématique des berlines du Biscione et sa version 1600 ti Super, produite à 501 exemplaires entre 1963 et 1964, la plus mythique de la série.
  • Alfa 8C Competizione (2008) : produite à 500 exemplaires en version coupé, ce modèle exceptionnel a déjà intégré – grâce à son moteur 8 cylindres en V de 450 ch et son design signé du Centro Stile Alfa Romeo
 
 
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A la découverte du patrimoine Mazda
Mazda, né en 1920 à Hiroshima sous le nom de Toyo Cork Kogyo Company Ltd, s’expose pour la première fois en France dans le cadre de Retromobile, pour dévoiler son patrimoine et mettre l’accent sur son demi-siècle de production automobile.

Sont réunis exceptionnellement pour l’occasion : la première véritable voiture de la marque, le petit coupé R360, un élégant coupé 1200 de 1969, un spatial (et rare) coupé Cosmo Sport, un RX-7 de première génération, un roadster MX-5 NA de 1991 et le tout dernier RX-8 pour clore ces 50 ans d’évolution stylistique et technique.

Des documents inédits (films d’archives, images de sport automobile et films
publicitaires) seront dévoilés au public.

 


Un hommage à la Mercedes 300 SL
Le constructeur allemand propose de retracer l’histoire des Mercedes « Gullwing » à portes papillon. Trois voitures sont attendues, toutes dotées du premier système d’injection, et de ces ouvertures originales, dont la mythique 300 SL papillon de série des années 50.
 

 
 


 
 
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Informations pratiques

 

Dates
22 – 31 janvier 2010
Lieu
Paris – Porte de Versailles – Pavillon 7-3
Horaires
Vendredi 22 janvier : 12h – 22h
Samedi – dimanche : 10h – 19h
Lundi – mercredi – jeudi : 11h – 19h
Mardi – vendredi 29 : 11h – 22h
Tarif d’entrée
Plein tarif adulte : 13€
Enfants de 6 à 12 ans : 7,50€
Enfants de moins de 6 ans : gratuit
Groupe (+ de 10 personnes) : 10€

 
 
 

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