Dossier : Conduite en hiver

Rouler en hiver : savoir exploiter les aides à la conduite

 

Les aides électroniques ont pour mission d'aider le conducteur dans les situations délicates, pas de le remplacer ! Voici leurs bénéfices… et leurs limites !

 
 
 
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L’ABS : pour freiner en ligne, pas plus court !
Le système d’antiblocage des freins a pour mission de permettre au conducteur de conserver le contrôle de son véhicule durant les phases de freinage. Partant du principe qu’une roue bloquée perd tout pouvoir directionnel, l’ABS relâche plusieurs fois par seconde la pression de freinage, permettant ainsi au pneu de retrouver ses facultés de guidage.
Mais que ce passe-t-il lorsque vous devez freiner sur une surface à très faible adhérence comme une chaussée recouverte de neige. Les roues étant « en glisse » permanente, l’ABS n’en finit pas de relâcher la pression sur les étriers de frein ce qui rallonge d’autant la distance de freinage. Voilà pourquoi les premiers ABS étaient déconnectables. Bloqué, le pneu pouvait alors accumuler devant lui un petit coussin de neige « ralentisseur » à défaut d’être « stoppeur ».
Aujourd’hui, les ABS sont suffisamment sensibles pour analyser les différentes conditions de roulage et réagir en conséquence, en autorisant par exemple de micro-blocages du pneu. Mais attention, encore aujourd’hui, l’ABS ne raccourcit en aucune manière les distances de freinage, à plus forte raison sur la neige.
 
 
 
 
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L’ESP
Extension de l’ABS, l’ESP détecte, grâce à de nombreux capteurs (angle de braquage, vitesse de rotation des roues, accélérations transversales), les situations de sur ou sous-virage. Il freine alors sélectivement les roues pour juguler l’amorce de dérapage et remettre la voiture dans le droit chemin. Le système peut également réduire la puissance en agissant sur la gestion électronique du moteur.
Si les premiers ESP se « mélangeaient les pinceaux » lorsque des conducteurs avertis étaient capables d’intervenir avant eux, les systèmes actuels sont calibrés suffisamment finement pour se montrer redoutablement efficaces sur les surfaces à faible adhérence. Plus question donc de les débrancher sur la neige comme autrefois. Mais attention, aucune aide électronique à la conduite ne peut venir à bout de la physique. Et si votre voiture, pourtant sécurisée par son contrôle dynamique de stabilité vous échappe, c’est vraiment parce que vous rouliez trop vite !
 
 
 
 
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L’antipatinage
Encore un autre dérivé de l’ABS ! L’antipatinage qui, selon les constructeurs, peut s’appeler ASC, ASR, DTC, ETC, TCS TRACS, jugule le couple des roues motrices à l’accélération. En cas d’optimisme au démarrage ou en sortie de courbes serrées, le système commande des impulsions de freinage et réduit la puissance moteur jusqu’à la reprise de l’adhérence. Très efficace si une seule des roues motrices se trouve sur une surface glissante, l’antipatinage est un peu perdu lorsque les deux roues motrices patinent. Il coupe alors la puissance du moteur tout en freinant les roues. Et du coup, la voiture n’avance plus du tout ! Voilà pourquoi, la plupart des systèmes antipatinage sont déconnectables à basse vitesse et se remettent automatiquement en fonction dès que la vitesse augmente.
 
 
 

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