Automobile sans chauffeur : les entreprises chinoises bien préparées

L’avenir sera-t-il celui de l’automobile sans chauffeur ? Constructeurs et entreprises de haute technologie collaborent à la production de véhicules autonomes. La Chine, incontournable pour le marché des voitures, se veut un leader dans ce domaine.

Les conducteurs asiatiques majoritairement ouverts à l’automobile sans chauffeur

 

D’après un sondage concernant l’automobile sans chauffeur, 83 % des Chinois sont enthousiastes contre seulement 50 % des Américains. L’étude menée par Ford révèle aussi que les Européens sont les plus sceptiques. Il apparaît que les acheteurs de voitures sur le principal marché asiatique sont plus ouverts, mieux préparés et en moyenne moins âgés que leurs homologues d’autres continents.

La production de véhicules autonomes en Chine

 

Avec l’appui de son gouvernement, la Chine se donne les moyens de dominer le secteur de l’automobile sans chauffeur. À l’heure actuelle, la production de véhicules autonomes est disputée entre les géants de l’Internet tels que Google (Waymo) et la plupart des constructeurs autos. Les essais techniques se multiplient dans l’ancien empire du Milieu, ce qui en fait un potentiel eldorado.

La technologie chinoise au service de la mobilité

 

Le géant asiatique dispose de grands groupes de télécommunications comme ZTE (Zhongxing Telecommunication Equipment Company Limited) et Huawei pour assurer la partie Internet, indispensable à la mise en place de l’automobile sans chauffeur. Le gouvernement de Pékin a pour objectif de distribuer la 5G dans l’ensemble du pays. Dans ce groupe d’industriels de pointe, Baidu se démarque par sa compétence en intelligence artificielle. L’entreprise a investi la somme de 1,3 milliard d’euros.

Les essais indispensables au développement de l’automobile sans chauffeur

 

Jusqu’à une époque très récente, la Silicon Valley était une zone privilégiée pour les tests d’automobile sans chauffeur. Avec l’appui des pouvoirs publics et par le fait d’incidents récents, le géant d’Asie devient le nouveau théâtre de ces opérations. Toyota a même choisi cette contrée pour reprendre ses tests.