Automobilistes : baisse des pratiques à risque au volant

Le 12e baromètre du comportement des Français au volant d’Axa Prévention fait état d’une baisse des pratiques à risque lors de la conduite, selon l’AFP. Les automobilistes sont moins nombreux à utiliser leur téléphone ou à boire de l’alcool lorsqu’ils conduisent.

Automobilistes au volant, quel comportement ?

Selon cette étude, le nombre d’automobilistes utilisant leur mobile au volant, que ce soit pour téléphoner ou envoyer des SMS, a chuté de 8 points par rapport au baromètre précédent. Ainsi, 30 % des conducteurs avouent encore téléphoner lorsqu’ils conduisent, tandis que 15 % d’entre eux envoient encore des messages au volant. Au niveau de la vitesse, 14 % des participants au sondage disent rouler à plus de 160 km/h sur autoroute, soit 5 points de moins, tandis que 39 % roulent à plus de 65 km/h en ville.

Alcool et conduite, ce que révèle le sondage

Par ailleurs, toujours selon l’étude, 23 % des automobilistes ont reconnu avoir déjà pris le volant de leur véhicule après avoir bu deux verres d’alcool. Il s’agit d’une diminution de 5 points comparés à l’an dernier. Cependant, 4 % des automobilistes français interrogés ont tout de même avoué avoir déjà conduit après avoir consommé plus de 4 verres de boissons alcoolisées.

Autoroute et conduire en ville, le ressenti des conducteurs

C’est quand ils roulent sur l’autoroute que les automobilistes sont le moins inquiets. D’ailleurs, c’est le cas pour 13 % des répondants. Par ailleurs, quand ils prennent le volant en ville, 47 % des participants au sondage indiquent qu’ils redoutent surtout la circulation dense, ainsi que les attitudes imprudentes que peut engendrer l’engorgement urbain.

Automobile : sentiment d’insécurité sur les nationales et départementales

Du côté du sentiment d’insécurité, l’étude d’Axa Prévention note que les automobilistes se sentent plus à risque sur les nationales et les départementales, même si ces routes sont les plus fréquentées. En effet, 30 % des sondés disent que cela est dû au fait que les zones de danger soient mal indiquées, tandis que 59 % accusent le manque d’entretien des infrastructures, et 86 % le comportement des autres au volant.