Les grandes villes européennes optent progressivement pour des flottes de bus ayant un impact mineur sur l’environnement en comparaison à celles utilisées actuellement. Par exemple, la région francilienne vise la réduction de l’empreinte environnementale de sa flotte d’ici 2025.
Diverses initiatives pour le renouvellement des flottes de bus
L’Institut d’aménagement et d’urbanisme de la région Île-de-France explique que les métropoles de Paris, Londres, Berlin et Madrid disposent essentiellement de flottes « composées de bus diesel très émissifs ». Néanmoins, elles ambitionnent toutes de rendre leurs parcs moins polluants. Dans cette optique, diverses démarches sont entreprises. Elles incluent le déploiement de véhicules rechargeables ou le remplacement de leurs flottes par des autobus hybrides ou fonctionnant au gaz naturel et au biodiesel.
Flotte d’autobus propres : les métropoles parisiennes et londoniennes concernées
Du côté de l’Île-de-France, le but est d’atteindre 100 % de bus moins pollueurs, roulant à l’électricité ou au biogaz, à échéance 2025. La Régie Autonome des Transports Parisiens (RATP) a formulé l’ambition de mettre en place des flottes de bus principalement électriques avant cette date butoir. C’est dans ce sens qu’une ligne de transport d’autobus électriques a déjà été mise en exploitation dans l’Hexagone depuis le printemps 2016.
Comme à Paris, Londres démontre une avance en matière de transports moins polluants. Deux lignes de bus fonctionnant à l’électricité y circulent déjà depuis l’automne 2015. La ville anglaise dispose d’un « matériel roulant aux caractéristiques techniques identiques » à celui de la Ville Lumière. Cependant, Transport for London a formulé le souhait d’utiliser plus de flottes hybrides et de réserver l’électrique à l’hypercentre.
Madrid et Berlin visent aussi un parc automobile plus propre
Ces deux grandes villes européennes sont encore en phase d’expérimentation concernant leurs flottes de bus. Le propriétaire des lignes berlinoises s’essaie, depuis l’été 2015, aux véhicules à rechargement par induction. Son homologue madrilène commencera, quant à lui, ses expérimentations en 2017.
Source : iau-idf.fr
Isabelle Henry