E-Solex, le deux-roues branché

 

La résurrection du Solex est là, en version écologique et silencieuse. En effet, pour sa renaissance, le Solex est passé à l’électrique. Encore plus branché, encore plus chic.

 
Nostalgie, quand tu nous tiens !
 
Esolex
Je vous parle d’un temps que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître… Le temps où les scooters n’existaient pas encore, et où le roi de la ville s’appelait Solex, un étrange vélo avec un moteur.

Atypique dans la production de deux-roues mondiale, le Solex est vite devenu l’emblème de l’étudiant des années 70, pour son côté sympa et économique.
Un cadre de vélo un peu renforcé, et un bloc moteur/réservoir posé sur la roue avant, qui entrainait cette dernière via un galet. Pas de batterie, pas de démarreur électrique, pas de compteur de vitesse, pas de freins à disques, mais pas de soucis non plus !
En effet, le moteur n’était qu’un appoint pour le conducteur, qui pouvait embrayer ou débrayer à loisir via un levier.

Aujourd’hui, le Solex revient… en gagnant un préfixe pour s’appeler désormais E-Solex. Il a aussi troqué sa simplicité et son côté économique contre un design par Pininfarina et un prix qui le place au niveau des scooters 50 cm3.

Pour rester un véhicule économique à l’usage et écologique, le E-Solex est désormais équipé d’un moteur électrique logé dans le moyeu de la roue arrière. Le « moteur » de l’ancien Solex est toujours là, mais c’est en fait un bloc de plastique faisant office de coffre, qui ferme à clé.

Le compteur de vitesse indique aussi l’état de charge de la batterie. Son originalité : il ne comporte pas d’aiguille. Ce sont plutôt des diodes qui s’allument pour indiquer la vitesse.

Deux vitesses sont disponibles avec le moteur électrique, 22 ou 35 km/h. La sélection se fait par une commande au guidon.
 


Des technologies modernes pour une icône du passé
 
Esolex (2)
Pour son grand retour, le Solex a choisi des technologies très modernes : énergie électrique, compteur à diodes, design chic… Passons en revue les nouveautés de ce E-Solex. Tout d’abord, sa motorisation.

Le E-Solex est donc propulsé par un moteur électrique logé dans la roue arrière. Ce moteur peut vous emmener à 22 ou 35 km/h. Dans ce dernier mode, la batterie vous offrira une autonomie d’environ 40 km.

Le freinage a également été revu, le Solex moderne échangeant ses antiques freins à tambour contre des freins à disques bien plus modernes et efficaces.
Ces freins ne sont par contre pas hydrauliques, mais ils suffisent tout de même grandement pour arrêter cet engin de 45 kg dans les meilleures conditions.

La fourche avant devient hydraulique, pour offrir un peu de confort et absorber les petits chocs. La belle selle est également suspendue, comme le veut la tradition.

Toujours pour la tradition, les roues à rayons ont été conservées.

Bien sûr, le E-Solex n’offre pas la même prestation qu’un deux-roues comme un scooter par exemple, mais il représente toutefois une bonne alternative au vélo, avec son assistance qu’on peut utiliser à loisir.

Le seul écueil se trouve au niveau de son prix, qu’on peut rapprocher de celui d’un scooter 50 cm3.

Certes le Solex est plus économique à l’usage, mais il reste beaucoup moins attractif qu’un simple vélo.
 

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Mathieu Bougaud le 17/02/2010

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La résurrection du Solex est là, en version écologique et silencieuse. En effet, pour sa renaissance, le Solex est passé à l'électrique. Encore plus branché, encore plus chic.