Bien sûr, si le moteur est le cœur du scooter, il n’est pas pour autant tout seul ! C’est pourquoi il ne faut pas cantonner votre inspection à cet élément.
En effet, il est très important d’inspecter aussi les pneus, la profondeur des structures, l’état du gonflage…
Et le système de freinage. Vérifiez par exemple que les plaquettes ne sont pas trop usées (il y a un témoin sur les plaquettes de freins, la surface qui frotte le disque est traversée par un sillon visible à l’œil nu, si ce sillon n’est pas visible alors la plaquette est trop usée) et que les disques ne sont pas rayés. En effet, si la plaquette est trop usée, et que tout le matériau est enlevé, c’est directement le « corps » de la plaquette qui touche les disques, or ce corps est en métal et abîme les disques. Un disque rayé est bon à remplacer, et c’est beaucoup plus cher qu’un jeu de plaquettes.
Toujours sur le freinage, il y a un témoin de niveau de liquide de freinage, situé sur le maître-cylindre (le bocal près de la poignée). Attention, car un manque de liquide de freinage entraîne une chute immédiate de la puissance de freinage.
Vérifiez également le bon fonctionnement de tous les éclairages de votre scooter.
Enfin, respectez scrupuleusement les intervalles de révision préconisés par le constructeur, car ils sont calculés de façon précise. Les entretiens sont divisés en révisions « simples » et en « grosses » révisions. Les petites sont de simples révisions de contrôle avec changement des filtres, vidange… alors que les grosses sont plus longues et complexes, et donc plus coûteuses. Elles comprennent le réglage du jeu aux soupapes, le changement de bougie…
Dans tous les cas, que ce soit chez vous ou chez un professionnel, ne négligez surtout pas l’entretien de votre scooter et respectez les conseils et intervalles fournis par le constructeur, car plus encore qu’une voiture, un deux-roues est plus dangereux si il est mal entretenu.