Les années à venir verront l’arrivée de navettes électriques et autonomes, censées faciliter la mobilité. Lors du Salon de Genève 2018, Renault a présenté un tel concept, baptisé l’EZ-GO.
Un peu partout dans le monde, des constructeurs testent des navettes autonomes, qui seront destinées à des zones bien ciblées. À certains endroits, ces véhicules sont en cours d’expérimentation dans le trafic urbain. S’il s’agit d’un marché encore émergeant, il pourrait connaître un boom dans les années à venir, selon les experts du secteur automobile. Par le biais d’un smartphone, il sera possible d’appeler l’un de ces transports et monter à bord.
Renault fait partie de ceux qui testent les navettes autonomes, et a présenté un concept au salon de Genève. L’EZ-GO, comme il a été baptisé, ressemble à une grosse voiture est dispose de larges baies vitrées. Cette navette est dotée d’une banquette en forme de U, à l’instar de celles que l’on retrouve dans le métro. Elle ne contient pas de volant ni de poste de conduite, car elle ne nécessite pas la présence d’un conducteur.
Selon les experts, grâce aux navettes autonomes, le risque d’accident connaîtra une baisse de 90 %, par rapport aux voitures qui sont pilotées par des humains. Elles aideront également à rendre le trafic routier plus fluide, tout en contribuant à améliorer la qualité de l’air. Les navettes autonomes pourraient aussi bénéficier aux personnes âgées ou handicapées, car elles « viendront les chercher » à leurs domiciles, explique le vice-président de Toyota, Didier Leroy.
D’après les experts, le pouvoir d’investissement serait « le vrai défi derrière toutes ces évolutions ». Volkswagen a annoncé qu’il investirait 34 M€ dans la voiture du futur d’ici 2022, tandis que l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi devrait débourser 50 Md€ sur six ans.
Isabelle Henry