Alors qu’un pic de pollution à l’ozone a sévi dans plusieurs villes françaises, notamment dans la région parisienne, le sud et l’est, des mesures ont été prises pour contrecarrer ce souci.
La production de l’ozone (O3) est favorisée pendant les périodes de forte chaleur, c’est-à-dire lorsque le taux d’ensoleillement est élevé et que la stabilité atmosphérique est grande. En effet, le trioxygène, ou O3, est formé lorsque les oxydes d’azote (NOx) réagissent avec les composés organiques volatils (COV) sous l’influence du soleil. Cette molécule n’étant pas directement émise dans l’air, elle est considérée comme une source de pollution secondaire.
Pour protéger la santé des personnes exposées et limiter la pollution à l’ozone, le préfet de Police a abaissé la vitesse maximale à 20 km/h dans plusieurs endroits en Île-de-France. De même, la Mairie de Paris a annoncé la mise en place de la circulation différenciée lundi 6 août 2018. Étaient interdits de circuler, les véhicules Crit’air 4 et 5 et ceux ne disposant pas d’une vignette Crit’Air. Cependant, ceux qui partent en vacances ont bénéficié d’une tolérance.
De leur côté, Strasbourg, Lyon et l’Isère ont aussi agi pour lutter contre la pollution à l’ozone, alors que la canicule sévit. Dans ces régions, les voitures les plus pollueuses étaient interdites de circuler. Dimanche 5 août, le bassin lyonnais a été placé en vigilance rouge. La circulation était réservée aux véhicules affichant un certificat de qualité de l’air seulement.
Les personnes qui sont vulnérables sont conseillées de rester à l’intérieur lors des épisodes de pollution à l’ozone. Les sorties l’après-midi et les activités sportives en plein air sont donc à éviter. Si une gêne respiratoire ou cardiaque est ressentie, il faut aller voir un médecin.
Source : ecologique-solidaire.gouv.fr
Martine Bonnet
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