La deuxième semaine de décembre 2016, la capitale a connu le pire pic de pollution automobile hivernal depuis au moins une décennie. La mairie de Paris a donc décidé de lutter contre cette situation en lançant une campagne de sensibilisation.
La pollution automobile, un fléau à Paris
Selon Airparif, le réseau de surveillance de la qualité de l’air en région, Paris et ses alentours sont en proie au plus long et au plus sévère épisode hivernal de pollution automobile recensé depuis au moins dix ans. Pour Anne Hidalgo, cette situation est « inacceptable ». Elle est donc « déterminée » à mettre fin à ce fléau qui frappe la capitale depuis une semaine.
Une campagne de sensibilisation lancée
Pour Anne Hidalgo, « la pollution à Paris n’est pas une fatalité, et on va le démontrer ». La ville a donc mis sur pied une opération avec pour slogan « La pollution automobile à Paris, il faut que ça s’arrête ». Depuis le 8 décembre 2016, celle-ci est diffusée sur les réseaux sociaux, afin de sensibiliser les Parisiens sur les conséquences de respirer un air pollué sur la santé.
Cette opération contient des visuels, dont une qui fait une comparaison avec un individu qui a arrêté de fumer il y a deux ans. Pourtant, cette personne, nommée Sarujan, a respiré l’équivalent de sept paquets de cigarettes en cette période de haute pollution ! À Paris, 55 % de la contamination atmosphérique est en effet causée par l’automobile.
L’une des causes de décès prématurés en France
Selon l’agence de Santé Publique France, la pollution atmosphérique, dont celle causée par l’automobile, cause 48 000 décès chaque année. De plus, elle coûterait 100 milliards d’euros au pays annuellement.
David Lefebvre
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