Pollution : l'automobile doit réduire son taux d'émission en 2030

La pollution provoquée par la circulation automobile

 

La pollution atmosphérique est due en partie à l’automobile et aux moteurs thermiques qui rejettent des particules de gaz carbonique dans les airs. Le phénomène est davantage présent dans les zones urbaines à haute densité d’activité humaine comme les grandes villes. Les Franciliens y sont notamment confrontés. La création de la vignette Crit’Air par la marie de Paris et les pouvoirs publics pour éliminer les engins polluants en est la conséquence.

Véhicules légers : loi européenne relative aux émissions de CO2

Afin d’harmoniser les objectifs pour l’automobile sur le Vieux Continent, une loi européenne vient d’être votée. Le texte impose une réduction des émissions de CO2 pour les véhicules légers. Les constructeurs automobiles devront tenir la moyenne de 95 g/km d’ici 2021. Les seuils à atteindre seront de 37,5 % pour les voitures particulières (VP) d’ici 2030 (base 2021). L’étape intermédiaire est de 15 % de pollution en moins en 2025.

Un écart sensible entre les VP et les petits utilitaires

Si les seuils de diminution de pollution sont identiques en 2025 (15 %), il existe une différence entre les voitures particulières et professionnelles pour 2030 (37,5 % contre 31 %). Les marques françaises des groupes Renault et PSA proposent des alternatives 100 % électriques. On retrouve notamment le Kangoo et l’e-Partner pour les VUL, et la ZOE dans la catégorie automobile grand public.

Pollution automobile : texte sur les poids lourds en suspens

En matière de lutte contre la pollution automobile, le Parlement européen n’a pas encore légiféré de manière définitive sur les poids lourds. En prenant 2019 comme année de référence, les objectifs seraient de 30 % en 2030. L’adoption au Journal officiel n’interviendra pas avant le mois de mai 2019.