À compter du 1er juillet 2016, les villes qui le souhaitent pourront avoir recours à un système de vignettes pour limiter la circulation de voitures polluantes dans certaines zones. Cela pourra se faire de façon permanente, ou en cas de pointe de pollution atmosphérique.
Lutte contre la pollution : six vignettes disponibles
Les collectivités voulant lutter contre la pollution disposeront de six vignettes différentes pour classer les véhicules. La pastille verte désignera les voitures considérées comme étant « propres » (100 % électriques et hydrogène), tandis que la mauve, la jaune, l’orange, la bordeaux et la grise concerneront les autres véhicules. Quant aux autos les plus anciennes, à l’instar de celles datant d’avant le 31 décembre 1996, elles ne pourront pas avoir de certificat.
Un dispositif qui n’est pas obligatoire
Ces vignettes automobiles censées lutter contre la pollution ne sont pas obligatoires. Cependant, comme l’a fait ressortir la ministre de l’Écologie, Ségolène Royale, « dans les zones de circulation restreinte, seuls seront autorisés un certain nombre de certificats de qualité de l’air ». Ainsi, les collectivités auraient un avantage à appliquer le dispositif. D’ailleurs, Paris et Grenoble ont déjà montré leur intérêt pour ce dispositif.
La pollution atmosphérique, l’une des causes majeures de décès
Selon Santé Publique France, l’air pollué serait le 3e facteur de décès évitable dans le pays. En effet, l’organisme a révélé qu’environ 48 000 mortalités sont causées chaque année par les particules fines rejetées par le trafic routier, l’agriculture, l’industrie ou encore le chauffage au fuel. Avec ces vignettes, les agglomérations ont donc désormais les moyens de limiter l’activité des autos qui polluent le plus l’environnement.
Comment obtenir ces pastilles ?
Pour obtenir ces vignettes, en vue de réduire la pollution atmosphérique, il faudra se rendre sur le site certificat-air.gouv.fr, avec le numéro d’immatriculation du véhicule et une somme de 4,50 euros. Les vignettes seront envoyées par courrier.
David Lefebvre