Un contrôle technique du véhicule plus sévère dans l'Hexagone

Le contrôle technique d’un véhicule est un examen de sécurité qui s’assure du bon fonctionnement du moyen de transport. Il doit être effectué à intervalles réguliers. Cela passe par la vérification des équipements principaux ainsi que des pièces mécaniques.

Contrôle technique du véhicule : qui est concerné ?

 

La procédure de contrôle technique concerne tout véhicule particulier (VP) au-delà de 4 ans et dont le poids total autorisé en charge (PTAC) est inférieur à 3,5 tonnes. Les camionnettes et les camping-cars y sont également soumis. Quel que soit le type de moyen de transport, il est obligatoire tous les 2 ans. Un organisme agréé par l’État devra réaliser tous les examens nécessaires.

La vérification des équipements et des pièces mécaniques

 

Les règles du contrôle technique d’un véhicule ont évolué conformément à l’arrêté entré en vigueur le 2 mars 2017. La vérification des équipements et des pièces mécaniques est étendue depuis le 20 mai 2018 pour davantage de sécurité routière. Pour une voiture particulière par exemple, le nombre de points de contrôle est passé de 124 à 133 pour les 10 fonctions principales.

Les autres mesures entrées en vigueur pour cet examen automobile

 

Parmi les éléments qui vont renforcer le contrôle technique, beaucoup concernent la sécurité du véhicule et de ses passagers. L’arrêté du 2 mars 2017 prévoit notamment :
- le renforcement de la sévérité de la vérification des équipements, avec l’introduction d’un troisième degré de défaillance qui est le niveau critique. Il s’applique aux éléments clés comme les feux de stop lorsqu’ils sont défectueux ;
- de réduire la validité de l’attestation lorsque des défaillances critiques sont constatées le jour du test (pièces mécaniques ou autres).

Contrôle technique d’un véhicule : les statistiques officielles

 

Selon les informations recueillies auprès du Ministère de la transition écologique et solidaire, 25,37 millions de véhicules ont été examinés en 2017. Pour les VP, il y a eu davantage de contre-visites qu’en 2017, avec un taux de 18,56 % contre 17,64 %. Le contrôle technique est plus sévère, ce qui devrait augmenter encore ce chiffre.

Source : service-public.fr

Autre source : ecologique-solidaire.gouv.fr