Véhicules diesel : un grand nombre de voitures polluantes en Europe

Une étude de l’ONG Transport & Environnement (T&E) a dénombré environ 29 M de véhicules diesel polluants en Europe. Ceux-ci rejetteraient plus de gaz que la limite autorisée sur le continent européen.

Les véhicules diesel font l’objet d’une étude

Dans le cadre du premier anniversaire du « Dieselgate », T&E a passé 230 modèles de véhicules diesel au crible, pour avoir une indication de leur taux de pollution. Il en ressort que plus de 80 % des automobiles aux normes Euro 5 commercialisées entre 2010 et 2014 émettent plus de trois fois plus de NOx (oxydes d’azote) permis en Europe. La plupart de ces voitures polluantes circuleraient sur les routes de France (5,5 M), d’Allemagne (5,3 M), du Royaume-Uni (4,3 M) et d’Italie (3,1 M).

Voitures polluantes : les marques pointées du doigt

Au niveau de la norme Euro 5, c’est la marque Renault-Dacia qui est en tête des véhicules diesel les plus « sales ». Selon les tests effectués en laboratoire, le taux d’émission de ces voitures serait presque huit fois supérieur à la limite permise. Viennent ensuite Land Rover, Hyundai, Opel-Vauxhall (dont Chevrolet) et Nissan. Donc, ces véhicules diesel émettraient plus de gaz polluants que les modèles Volkswagen, qui avaient été pointés du doigt en 2015.

Euro 6, les constructeurs remis en cause

Par ailleurs, en ce qui concerne la norme Euro 6, d’autres fabricants sont incriminés. À la première place, l’on retrouve Fiat, dont les véhicules diesel émettent 15 fois plus de gaz que le plafond autorisé. Cela inclut Alfa Romeo, et Suzuki, à qui il livre des moteurs. Renault-Nissan-Dacia se place à la deuxième marche du podium, juste devant Opel-Vauxhall, et Hyundai, à la quatrième place du classement.

Une enquête pour dénoncer les autos polluantes en Europe

Cette enquête de l’ONG Transport & Environnement a pour but de cibler les modèles diesel les plus polluants et de dénoncer « la faible régulation des véhicules par les autorités nationales ». L’organisation précise toutefois que cela n’est que « la partie émergée de l’iceberg ».