Les véhicules électriques et les smartgrids ont fait l’objet d’un rapport britannique récent quant à leur exploitation à grande échelle. L’étude révèle le coût d’intégration des voitures au V2G (vehicle to grid) et met en avant les économies financières potentielles.
Les smartgrids pour soutenir le déploiement des véhicules électriques
Possible solution au problème d’autonomie des véhicules électriques, les smartgrids sont des réseaux de distribution énergétique intelligents. Ils sont pilotés par des outils informatiques afin d’optimiser la production et la répartition de l’électricité. Dans le cadre de l’électromobilité, cela permet de récupérer l’énergie d’un véhicule électrique et de la redistribuer aux bornes de recharge.
D’après l’étude de la WWF, les smartgrids permettraient de réaliser d’importantes économies. Le coût d’intégration des voitures au V2G dépend du scénario envisagé entre :
- l’arrêt du thermique en 2030, avec 20 millions de véhicules électriques en Angleterre : 2,2 milliards de livres ;
- l’arrêt des énergies fossiles en 2040 comme prévu initialement (été 2017). Les coûts sont légèrement supérieurs, avec 2,5 milliards de livres.
Afin d’accroître la capacité de stockage des smartgrids, l’ajout de batteries de seconde vie est envisageable. Pour que l’opération soit financièrement viable, il faut qu’elles aient une durabilité de 23 ans. Celle-ci sera de 13 ans dans des véhicules électriques et 10 au sein d’une smartgrid. De plus, le prix devra être inférieur de 25 % à celui d’une batterie neuve.
Les smartgrids sont actuellement au stade expérimental, mais leur avenir est prometteur selon l’Avere (Association nationale pour l’électromobilité). L’économie énergétique réalisée par les propriétaires de véhicules électriques est un argument en faveur d’une commercialisation accrue.
Source : avere-france.org
David Lefebvre