Vélo autonome : bicyclette sans cycliste pour une meilleure mobilité partagée ?

Le projet de vélo autonome est actuellement étudié au MIT, comme en Chine. Ce deux-roues permettrait une meilleure mobilité partagée et développer le transport du futur. Mais est-ce réellement une innovation technologique en écomobilité ? Qui pourra l’utiliser et pourquoi serait-il pratique ?

Un vélo autonome, c’est quoi exactement ?

Des chercheurs du MIT ont réussi à mettre au point un vélo autonome. Comme son nom l’indique, ce dernier n’est pas qu’un simple Vae, mais bel et bien un modèle pouvant circuler sans cycliste. Il se transforme littéralement en tricycle si personne ne l’enfourche. En effet, sa roue arrière est dédoublée pour rester en parfait équilibre sur les pistes cyclables. Il faut néanmoins se servir d’une télécommande pour actionner cette bicyclette. Néanmoins, un ingénieur de Huawei a créé un système de caméras et de capteurs permettant à un VTT de vraiment rouler sur des trajets plus ou moins longs sans cycliste à son guidon. Son prototype de vélo autonome avance seul, sans qu’on ait besoin de pédaler tout en évitant systématiquement les obstacles. Cette innovation technologique pour les transports n’est pas sans rappeler les navettes indépendantes développées et testées en campagne en France pour permettre aux habitants de continuer à se déplacer même sans permis de conduire et pour rallier les campagnes aux villes.

Une bicyclette sans cycliste, est-ce un développement dans l’écomobilité ?

Le concept de créer un vélo autonome n’est pas anodin puisqu’il contribue à développer la mobilité partagée. Les deux-roues traditionnels comme la bicyclette classique ou pliant, les motos ou le scooter ne peuvent malheureusement pas répondre aux besoins des personnes souhaitant favoriser l’écomobilité. Ce sont surtout ceux qui intègrent une assistance électrique qui sont au centre de l’attention grâce à leur performance. Si d’ici quelques temps, on pourra trouver des Vtc électriques ou des modèles de vélo autonome pouvant fonctionner sans cycliste, ce sera une véritable avancée dans le transport écologique.

Une bicyclette qui roule sans personne qui dirige le guidon, de quoi se compose-t-elle ?

Qu’en est-il du transport du futur ? Cette question résonne dans la tête de nombreuses personnes. Et si ce sont les bicyclettes électriques indépendantes ou « vélo autonome » qui constituent la meilleure alternative aux moyens de transport à moteur hors voiture électrique d’occasion ou neuves ? Si on les compare avec un modèle classique, il faut noter que la selle, les pédales et le guidon restent similaires pour les deux types. Les composants au niveau du dérailleur et des freins sont également semblables. La différence réside dans le fait que les vélos écolos intègrent un moteur entièrement électrique, offrant plus de propulsion pour les trajets quotidiens. Les montées sur les pentes deviennent plus faciles grâce à la puissance fournie par le moteur central du vélo autonome.

Pour qui, quels usages et dans quels domaines pourrait-on utiliser une VAE indépendante ?

Même si actuellement, il n’existe que des prototypes de vélo autonome, on envisage de produire des modèles utilisables pour le grand public. Ce serait une réelle innovation technologique car des bicyclettes électriques rouleront librement d’elles-mêmes dans les rues pour livrer des colis ou de la nourriture, peut-être même pour votre courrier ou la livraison de fleurs. Elles seront programmées pour suivre des itinéraires précises. Il faut noter qu’elles resteront adaptées pour des activités comme les balades entre amis, le trekking puisqu’il sera toujours possible de passer au pédalage. D’ici l’arrivée du vélo autonome, si vous voulez vous équiper pour rouler vert sans polluer et offrir une seconde vie aux objets, pensez aux bicyclettes d’occasion : la petite reine a encore de beaux jours devant elle !

Quel enjeu dans le domaine des mobilités douces ?

La question de l’écomobilité est actuellement au cœur des débats et proposer un vélo autonome est l’une des solutions à la diminution des gaz à effet de serre (GES). Si les VTC indépendants venaient à être homologués, cela réduirait les impacts environnementaux des moteurs standards. En effet, de plus en plus de personnes utiliseront des bicyclettes tout-terrain électriques et indépendantes la protection de l’environnement. Outre les services de mobilités partagées, un vélo autonome s’adapte pour les concepts de libre-service. Il sera par exemple possible de commander une bicyclette proche de soi, qui roulerait sur une piste cyclable et qui viendrait automatique vers la personne. On ne se préoccuperait plus de trouver des points d’ancrage.

Quelles sont les limites de l’usage des Vae électriques sans cyclistes ?

Même si la technologie impressionne et qu’avoir un vélo autonome serait fantastique, elle a des limites. Pour les Vae pouvant circuler sans cyclistes, le risque de vol serait élevé. Il faut ainsi prévoir un système antivol afin d’éviter un tel problème. Par la même occasion, les accidents font également partie des risques (vitesses non contrôlées, détection d’obstacles peu performante, fiabilité de la motorisation…). Il faut alors que les deux-roues indépendants ou un vélo autonome ne constituent aucun danger sur la route, tant pour les piétons que les automobilistes.

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Avec ETX/AFP Relax News