Dossier : Vendre son utilitaire d'occasion

Vendre son utilitaire : éviter les arnaques

 

Pour être réussie, une transaction impose de s'entourer d'un minimum de précautions. Un acheteur honnête ne vous reprochera jamais votre vigilance !

 
 
 
Refonte auto_Utilitaire Eviter arnaques vente
  • Le faux chèque de banque
N’acceptez jamais un règlement par chèque « normal » mais exigez un chèque de banque dont l’encaissement est garanti, l’agence qui l’émet pouvant s’assurer que le compte de l’acheteur est bien approvisionné. C’est donc la seule certitude de bien percevoir le montant de la transaction… à la condition que ce chèque de banque ne soit pas un faux, ce qui est hélas de plus en plus courant.
La parade : vérifiez la validité du chèque en contactant l’agence qui l’a émis. N’appelez pas le numéro porté sur le chèque, qui peut être aussi faux que le chèque lui-même et qui vous mettra en relation avec un complice de l’arnaqueur, mais recherchez les « vraies » coordonnées de l’agence sur un annuaire, par téléphone ou par Internet.
Effectuez la transaction aux jours et heures d’ouverture de la banque. Vous pourrez ainsi contacter un responsable qui pourra, après que vous lui ayez communiqué le numéro du chèque, vous rassurer quant à son authenticité.

  • Payer pour vendre
Cette arnaque vise tout particulièrement ceux qui ont du mal à revendre leur véhicule et dont l’annonce reste visible un peu trop longtemps.
Un soi-disant professionnel, le plus souvent étranger, peut contacter le vendeur pour lui signaler qu’il connaît un client, étranger lui aussi, qui est intéressé par sa voiture.
Chic, se dit le vendeur qui accepte de verser une caution de plusieurs centaines d’euros destinée, soit disant, à couvrir l’assurance du transport et à garantir que la voiture ne va pas être vendue à quelqu’un d’autre. Bien entendu, cette somme doit lui être restituée au moment où un transporteur viendra chercher le véhicule et lui verser le montant correspondant à la vente. Le hic, c’est que ce fameux transporteur ne viendra jamais.
Un moindre mal, puisque le vendeur, s’il est délesté du montant de la caution qui aura bien sûr été encaissée, aura au moins la « chance » d’avoir toujours son auto sur les bras.
La parade : que vous ayez affaire à un particulier ou à professionnel, et quels que soient les motifs invoqués, refusez toujours de verser le moindre centime à un acheteur. Vendre un bien signifie recevoir de l’argent en échange, pas en donner !

  • N’envoyez jamais une copie de carte grise
Un « acheteur » indélicat pourrait se servir de cette copie à des fins frauduleuses. Si besoin, vous pouvez communiquer oralement certaines informations portées sur la carte grise afin de permettre à votre interlocuteur d’assurer son futur véhicule.

  • Prudence lors de l’essai
Exigez de votre acheteur qu’il vous confie son permis de conduire et ne lui confiez les clés qu’une fois installé à bord. A la fin de l’essai, ne sortez pas de votre véhicule sans en avoir repris les clés. Cela vous évitera de regarder bêtement votre bel utilitaire s’envoler aux mains de son nouveau « propriétaire ».
 

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