Voiture autonome : le Japon, une destination de choix

La voiture autonome occupe beaucoup de constructeurs automobiles. Si ces derniers investissent prioritairement les routes américaines, cela pourrait changer. En effet, le Japon deviendrait aussi un terrain convoité pour effectuer des tests.

La voiture autonome de Bosch

L’équipementier allemand dit avoir saisi les avantages que représente le pays asiatique. Contrairement aux États-Unis, la voiture circule du côté gauche au Japon. De plus, la circulation routière permet de confronter les véhicules autonomes à des conditions réelles. Ainsi, l’entreprise peut plus facilement comprendre les lacunes de sa voiture autonome et procéder à son optimisation. Le véhicule autonome veut s’imposer comme un moyen de reléguer les accidents routiers aux oubliettes.

Les voitures autonomes pour contrer les collisions

La voiture autonome est intelligente, capable de prendre des décisions à la place de l’automobiliste. Du moins, c’est l’objectif fixé par ceux qui souhaitent la développer. Selon l’Union européenne, 90 % des accidents qui surviennent sur une année sont dus à l’erreur humaine. 1,25 million de personnes perdraient la vie dans des collisions sur la route. Dr Dirk Hoheisel, cadre chez l’entreprise allemande, explique que la voiture autonome pourra éventuellement contrecarrer ces phénomènes grandissants.

L’incertitude autour de ce type de véhicule

Si la voiture autonome séduit beaucoup d’automobilistes, il n’en va pas moins que les gouvernements restent réticents vis-à-vis d’une berline qui ferait abstraction de l’intervention humaine. Carlos Ghosn, PDG de Nissan, a fait ressortir ce souci récurrent dans le cadre du Salon de Tokyo. Selon lui, le pays du Soleil-Levant s’inscrit comme une destination de choix pour ces voitures en raison de la politique gouvernementale. Cette dernière serait beaucoup plus accueillante que celle qu’on retrouve ailleurs dans le monde.

Les États-Unis misent aussi sur l’autonomie des véhicules

Le gouvernement américain a octroyé 4 milliards de dollars en faveur de la recherche dans le domaine. Pourquoi une telle somme ? Parce que le développement de la voiture autonome s’analyse comme un moyen de réduire la pollution et les embouteillages, entre autres.