Le domaine de la voiture sans chauffeur prend de l’ampleur dans l’industrie automobile. Des tests sont menés sur plusieurs continents et la France vient de donner son accord pour 2019. En revanche, les automobilistes de l’Hexagone restent réticents à envisager l’achat d’un véhicule autonome.
Voiture sans chauffeur : des essais routiers grandeur nature
Avec la mobilité électrique, l’industrie auto semble se tourner massivement vers la voiture sans chauffeur. Les pouvoirs publics de nombreux pays ont délivré des autorisations de test de cette technologie. Une enquête mondiale Ipsos Global @dvisor a recueilli les impressions du public de différents endroits du monde par rapport à cette évolution. Les avis sont partagés.
La Malaisie est le premier pays à véritablement fournir un soutien populaire à la voiture sans chauffeur. 64 % des habitants envisagent favorablement l’achat d’un véhicule autonome. Ils sont suivis en Amérique du Sud par les automobilistes péruviens (60 %) et colombiens (58 %). En revanche, sur les 28 états sondés, les contrées du vieux continent n’accueillent pas favorablement ces véhicules autonomes.
Les conducteurs sceptiques en France et en Allemagne
24 % des Allemands seulement se montrent favorables à la voiture sans chauffeur. Dans l’Hexagone, le constat est comparable : 28 % des Français souhaitent se porter acquéreurs. De même, 25 % sont foncièrement opposés selon Ipsos. Sans être totalement convaincue par l’usage d’un moyen de transport automatisé, une courte majorité (51 % des personnes interrogées) trouve l’idée intéressante.
La voiture sans chauffeur doit encore travailler son image
Il ressort de cette analyse que les nations historiques de l’automobile sont les plus réticentes vis-à-vis de la voiture sans chauffeur. Cela semble indiquer que l’agrément de conduite joue un grand rôle. Il en va aussi pour le respect de l’environnement. Seulement 48 % de la population étudiée valident un tel choix.
Martine Bonnet
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