Voitures : que feront les villes européennes pour lutter contre la pollution ?

Dans le but de venir à bout de la pollution causée par les voitures, les villes européennes ont pris des décisions. Découvrez comment Paris, Rome ou encore Londres veulent éliminer les véhicules polluants.

Voitures et pollution : bannissement du diesel à Rome

 

D’ici 2024, la capitale italienne entend bannir les voitures diesel des particuliers de son centre. C’est ce qu’elle a annoncé en février 2018. Déjà en 2013, Rome avait pris la décision de dévier la circulation aux alentours du Colisée pour protéger ce monument historique en piteux état et en proie à la pollution. Milan a aussi annoncé le bannissement du gazole en 2025, tout en exprimant son souhait de passer à l’électromobilité en 2030.

La guerre aux véhicules polluants à Paris et dans les communes françaises

 

Le 16 septembre 2018, la mairie de Paris a lancé une « journée sans voitures », au cours de laquelle les automobiles étaient interdites de circuler de 11h à 18h sur les grands axes. Ce jour-là, les Parisiens se sont déplacés à pied ou en trottinette pour démontrer leur engagement contre la pollution. Dorénavant, la « journée sans voitures » sera célébrée chaque premier dimanche du mois dans une partie de la capitale.

Par ailleurs, certaines autres métropoles françaises les plus affectées par la pollution ont aussi annoncé des mesures pour lutter contre ce fléau engendrant le débalancement climatique. Par exemple, Lyon, Nice et Strasbourg ont décidé de mettre sur pied des zones à faibles émissions (ZFE) d’ici 2020. Le but est de limiter la circulation des véhicules polluants dans ces zones.

Une taxe pour les automobiles qui polluent à Londres

 

L’une des villes les plus affectées par la pollution en Europe, Londres a mis en place une taxe destinée aux conducteurs de voitures les plus polluantes. Ceux-ci devront payer 10 euros par jour pour pouvoir rouler dans le centre de la capitale anglaise.