42 916 logements étudiants sont prévus en France d'ici la fin de 2017

Le logement est l’un des facteurs sur lesquels planche l’État afin d’améliorer la vie des étudiants en France. En effet, les jeunes consacrent une grande partie de leur budget pour se loger, soit 48 % en moyenne contre 55 % en Ile-de-France. Ainsi, après les bourses, le gouvernement s’attaque à présent à l’habitation et annonce la construction de 42 916 logements étudiants d’ici 2017, soit la fin du quinquennat. De quoi réjouir les nombreux jeunes qui peinent à se loger chaque année.

C’est la secrétaire d’État Geneviève Fioraso, venue poser la première pierre de l’Opération Campus et inaugurer la résidence étudiante François Mauriac à Bordeaux, qui a annoncé la bonne nouvelle. De ces 42 916 logements, 30 000 viendront s’ajouter aux 165 000 habitations déjà gérées par les CROUS. Il s’agit d’une bouffée d’air frais pour les résidences CROUS, car celles-ci parviennent à accueillir uniquement 9 % des étudiants ayant formulé une demande.

Le reste de ces logements étudiants sera dédié aux bailleurs sociaux, à la fois au parc public et privé. À noter que l’État a décidé de se concentrer sur les métropoles, soit les régions où le manque d’habitations est le plus important. L’Ile-de-France devrait ainsi accueillir 19 342 de ces nouvelles habitations. Les autres places seront réparties dans 8 métropoles, à savoir Bordeaux, Lyon, Lille, Grenoble, Montpellier, Nice, Toulouse et Aix-Marseille.

Geneviève Fioraso explique que « nous n’étions alors pas sûrs que la totalité des logements puisse être terminée. C’est le cas aujourd’hui. Bien sûr, certains projets peuvent prendre un peu de retard, cela arrive dans le secteur de la construction. Mais avec un objectif de près de 43.000 logements, nous avons la marge nécessaire pour atteindre les 40.000 promis » en France.

Parlons des prix à présent. Geneviève Fiasco souhaite que les loyers tournent autour de 136 euros par mois. Elle espère également que les CROUS puissent proposer des logements en colocation aux étudiants, afin de satisfaire la grande demande. La question que l’on se pose maintenant, c’est « comment ce gouvernement va-t-il financer ces constructions en période de crise ? ». C’est la question formulée par Laure Delair, vice-présidente de l’Unef.