78 % des Franciliens ne tolèrent pas le bruit d'après une observation

 
Franciliens
Une femme qui ne supporte pas le bruit et se bouche les oreilles

Environ 78 % des Franciliens sont dérangés par le bruit, une tendance qui s’est davantage développée depuis la crise sanitaire avec le confinement. Habiter en région d’Ile-de-France favorise encore plus cette sensibilité sonore à cause des conditions de vie en centre-ville, dont le manque d’espaces verts.


Les Franciliens sont de plus en plus sensibles au vacarme

D’après une étude réalisée par le Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) de BruitParif fin 2021, 78% des Franciliens ne tolèrent pas le bruit. Fanny Mietlicki, directrice de l'observatoire francilien Bruitparif, précise que la sensibilité des Franciliens au bruit a augmenté, mais que cet accroissement n’est pas général d’après les mesures qui ont été prises.


Dans le cadre de cette même enquête effectuée par le Crédoc, plusieurs personnes ont été interrogées. Vu le taux de la population en Île-de-France, 30% d’entre eux évoquent le bruit routier (bruit des infrastructures et bruit des transports) comme les sources de nuisance sonore les plus désagréables et 25% citent les bruits du voisinage. La perception du bruit par les Franciliens a aussi beaucoup changé après la crise sanitaire durant laquelle le silence dominait partout en centre-ville en raison du trafic routier assez calme. Une autre investigation sur le vacarme des restaurants, cafés et bars, menée par OpinionWay, a révélé que 65 % des personnes interrogées ont déclaré avoir renoncé à se restaurer à cause du bruit. Les fenêtres double vitrage sont donc importante quand on fait le choix d’habiter en Île-de-France en centre-ville. Pour les futurs acquéreurs, les programmes neufs immobiliers répondent aux nouvelles normes phoniques.

Le bruit n’est pas le principal inconvénient quand on fait le choix d’habiter en Île-de-France

Alors que le bruit préoccupe de plus en plus les Franciliens, cela ne constitue pas un motif valable pour ne pas habiter en Île-de-France. L’environnement bruyant dans la région est considéré comme le 4e désavantage à vivre dans la région, au même titre que la pollution de l’air. Les sondés (qu’importe le groupe d’âge à l’exception des retraités), citent le coût de la vie et le prix au m² de l'immobilier (appartement et maison) en premier. À titre d’information, le coût de location de logement est en moyenne de 32 euros le mètre carré. Le prix moyen de vente entre autres est de 4 461 euros par mètre carré. Beaucoup de Français font donc le choix de s’éloigner, optent pour une partie en télétravail et quelques jours de travail en présentiel : ceux-ci choisissent par exemple d’habiter dans le Loiret, L’Eure-et-Loir, l’Aisne, et autres départements limitrophes.

Des effets directs sur la santé sont constatés chez les habitants

Le président de l'association "La Semaine du son", Christian Hugonnet, a indiqué à la presse : "Le bruit est un son dont on ne veut pas et qui peut créer de la violence. Aujourd'hui, contrairement au XIXe siècle l'agitation de la ville ne se vide jamais". Lorsqu’on vit dans un vacarme sans fin, cela entraîne des effets notoires sur la santé. Fanny Mietlicki ajoute d’ailleurs que l’exposition au bruit des Franciliens correspond à une année de vie en bonne santé gaspillée.


En conséquence, 14 % des Franciliens affirment prendre des médicaments pour lutter contre le bruit, et 39 % déclarent qu'il a des conséquences directes sur leur santé. Parmi les effets du bruit, les plus courants sont la fatigue, l’irritabilité et les troubles du sommeil. Par ailleurs, 46 % des télétravailleurs réguliers d'Ile-de-France ont du mal à travailler à domicile. Un autre constat est que la qualité de l'environnement sonore et l'accès à des lieux calmes qui varient considérablement selon les revenus et le lieu d’habitation. On considère que l’une des solutions pour atténuer la sensibilité au tapage est d’investir dans des maisons de constructeurs ou des programmes neufs qui permettent de bénéficier d’une meilleure isolation acoustique. Cela permet également d’avoir accès à des espaces verts en bas du bâtiment.

Valoriser les espaces verts permet de lutter contre les nuisances sonores en centre-ville

D’après les constats, plusieurs facteurs sont à l’origine de la sensibilité croissante des Franciliens au bruit et de la propagation de celui-ci en Île-de-France. Le premier étant le nombre très élevé de la population francilienne. Un autre point est le manque d’espaces verts et récréatifs en centre-ville, dont les parcs et jardins botaniques. Ces derniers se définissent comme étant des lieux de détente et de relaxation. Ils contribuent à la prévention du bruit et des nuisances sonores.


Selon les études, la végétation aurait des apports non négligeables pour la santé et sur l’environnement : elle conduit indéniablement au bien-être et au plaisir. Elles permettent de réduire le bruit urbain. La règle des 3-30-300 est une solution pour être heureux dans son logement. Cette règle consiste à voir 3 arbres depuis son appartement, vivre dans un environnement avec 30 % d’espace arboré et se trouvant à 300 m d’un milieu vert (parcs et jardins) pour vivre plus heureux. De plus, le pouvoir apaisant de la végétation aide à réduire certains maux urbains comme la pollution de l'eau et de l'air, et/ou la formation d'îlot de chaleur urbain.


Vous envisagez de louer un logement en Île-de-France, voici les pièces justificatives essentielles à fournir.


Avec ETX / DailyUp

 

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Léa Genty le 03/03/2023

 

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78 % des Franciliens ne tolèrent pas le bruit d'après une observation

Voyez comme les Franciliens ne supportent pas le bruit, un des incovenients a habiter en Ile-de-France et en centre-ville ou les espaces verts manquent.