Assurance habitation : bilan 2013 pour la France selon la FFSA

La Fédération Française des Sociétés d’Assurances (FFSA) a publié son bilan pour l’année 2013. L’année dernière, il y a eu 1000 cambriolages chaque jour en France. En moyenne, chaque vol a constitué une perte de 1 810 euros. 400 000 vols ont été enregistrés par les assureurs auprès des particuliers à travers les contrats d’habitation. La somme totale déboursée au niveau de l’habitation s’élève à 720 millions d’euros.

Entre 2008 et 2013, le nombre de cambriolages a flambé de 50 % ! Les assureurs ont donc vu la somme déboursée pour l’assurance habitation flamber de 10 % en moyenne. Cependant, heureusement, au début de cette année, le nombre commence à se stabiliser. Selon Bernard Spitz, président de la FFSA, « en moyenne, les ménages sont un peu plus riches qu'ils ne l'étaient il y a quelques années, ils sont mieux équipés, donc les sinistres font des dégâts plus importants ».

Il y a eu une croissance du taux d’incendies de 9 % l’année dernière selon la Fédération Française des Sociétés d’Assurances. Par jour, ce sont 630 incendies qui ont été recensés, pour un coût de 1,6 milliard d’euros. La FFSA indique qu’« en termes d’assurance habitation, nous avons des prix moyens d’assurance parmi les moins élevés d’Europe pour un volume de sinistres significatif : 4,5 millions par an ».

Autre constat, les dégâts causés par les intempéries ont augmenté en 2013, soit de 42 % par rapport à 2012. Par cela, on entend les chutes de grêle, tempêtes ou autres événements climatiques. Le coût moyen par sinistre s’élève à 2 300 euros et cela concerne uniquement l’habitation. Globalement, ces intempéries ont coûté 815 millions d’euros aux assureurs.

Enfin, toujours selon la FFSA, les dégâts des eaux ont également frappé les habitations en 2013. Néanmoins, leur nombre a chuté de 3 %. La somme déboursée en termes d’assurance est de 1,3 milliard d’euros. Par jour, ce sont environ 4 000 dégâts des eaux qui ont été recensés, avec un coût de 890 euros en moyenne. Les catastrophes naturelles ont été moins fréquentes, avec 34 000 logements affectés, et 13 500 euros par sinistré.