Crédit immobilier : les taux toujours en baisse et les banques à la recherche des jeunes

Un nouveau record a été battu en France au mois de juillet 2014 selon les experts. En effet, les banques françaises continuent à se livrer bataille afin d’attirer les clients. Les taux de crédit immobilier se sont élevé à 2,70 % en moyenne le mois dernier, du jamais vu depuis les années 40 à en croire les statistiques mensuelles du Crédit Logement/CSA.

Depuis le commencement de cette année 2014, les taux de crédit immobilier ont perdu 38 points de base, selon l’Observatoire. Au mois de juillet dernier, les niveaux de prêt immobilier du secteur concurrentiel, hors assurance et coût de sûreté, se sont établis à 2,70 % moyennement. Pour l’accession dans le neuf, les futurs acquéreurs ont pu bénéficier de taux d’intérêt de 2,67 %, contre 2,70 % pour un achat dans le marché de l’ancien.

D’autre part, il semblerait que les emprunteurs aient perdu leur intérêt pour les taux variables, qui ont poursuivi leur chute. Alors que ce segment représentait 6,4 % du marché des crédits immobiliers en 2013, cette année, il tombe à 3,1 %. Selon le rapport, « la baisse des taux constatés depuis janvier rend ces formules nettement moins intéressantes pour les emprunteurs qu’au début des années 2010 ».

Par ailleurs, l’on constate que les jeunes couples sont les clients préférés des institutions bancaires. En effet, puisque les revenus sont plus importants que l’apport personnel, les banques jettent leur dévolu sur les jeunes couples, soit les primo-accédants. Celles-ci veulent instituer une relation longue durée, opportune à l’épargne et aux multiples placements futurs. Une étude est même allée plus loin, en indiquant que les jeunes couples sont les « chouchous des banques ». Ces derniers bénéficieraient des taux de crédit immobilier les plus bas du marché.

Finalement, selon l’Observatoire, la durée moyenne d’emprunt a baissé légèrement pour s’établir à 204 mois, contre 206 au mois de juin. Néanmoins, le coût des crédits immobiliers reste élevé, à 3,82 années. Le rapport indique que cette situation est due à « un contexte de stagnation des revenus des ménages ». Quant à l’apport personnel, il a augmenté en juillet dernier. Il a augmenté de 2,5 % sur douze mois, alors qu’il était en baisse de 5,5 % en 2013.