Immobilier : les prix des logements anciens chutent selon une étude

 Les prix des logements anciens poursuivent leur tendance baissière, nationalement parlant, au second trimestre 2013. C’est du moins ce qu’a révélé une enquête du réseau immobilier Guy Hoquet, publiée le 2 octobre dernier, en se basant sur les chiffres enregistrés par ses 500 agences immobilières. Cependant, des disparités sont constatées d’une région à l’autre sur le territoire français.

La tendance observée par cette étude réalisée par cette filiale de Nexity est baissière. Entre les mois de juin et de septembre 2013, la chute des prix immobiliers observée est de 0,9%. La baisse n’est pas réellement conséquente, mais elle s’inscrit dans la lignée du déclin constaté sur les douze derniers mois. En effet, les prix des habitations anciennes ont subi une chute de 2% sur un an, selon le professionnel du secteur.

Cependant, le réseau immobilier fait état de disparités selon les différentes régions de France. Si les prix ont baissé en moyenne, certains endroits affichent tout de même une hausse. C’est notamment le cas en Franche-Comté, qui enregistre une augmentation de 6,04% des tarifs. Il en est de même pour l’Aquitaine, où une hausse de 3,58% est observée. Paris n’échappe pas à la tendance et accuse une hausse de 0,77% de l’immobilier ancien. Toutefois, dans la grande couronne, c’est une baisse de 3,5% qui est observée par rapport au troisième trimestre 2012.

D’autre part, c’est une baisse significative qui est enregistrée en Bourgogne, soit de -18,2%. Il en est de même pour le Limousin, où les prix ont baissé de 10,43% comparé à la même période en 2012. Du côté des logements neufs, c’est le contraire qui se produit. Les prix ont augmenté de 3% par rapport au premier semestre 2012. Les tarifs moyens de l’immobilier neuf sont de 224 500 euros. Pour expliquer cette hausse, le réseau parle de la progression des surfaces moyennes.

Enfin, le réseau immobilier Guy Hoquet constate une baisse de 4% au niveau des réservations d’habitations neuves. L’expert note également une présence très prononcée des primo-accédants parmi ses clients. Une progression de 5,3% faisant monter le nombre de transactions à 40,1%. L’étude note toutefois que le revenu moyen de ce genre de client a baissé de 4,8% comparé au premier semestre 2012.