L'immobilier d'entreprise s'est bien porté à Bordeaux en 2014

Le jeudi 15 janvier dernier, l’Observatoire de l’immobilier d’entreprise de Bordeaux Métropole (OIEB) a levé le voile sur les statistiques du secteur tertiaire pour l’année écoulée. Il en ressort que l’immobilier d’entreprise a bien résisté et est resté attractif à Bordeaux, malgré la crise économique. Explications en chiffres !

Dans ce secteur particulier de l’immobilier, le rapport met en avant deux marchés. Il s’agit des bureaux et des locaux d’activité. Le premier marché, celui des bureaux, a enregistré une belle performance en 2014 indique l’étude. Valéry Carron, vice-président de l’OIEB, souligne que le score a été « plus que satisfaisant ». En effet, le secteur a enregistré une augmentation des transactions de 18 % à Bordeaux, en comparaison à 2013. « Cela montre que le socle de l'agglomération est solide par rapport à d'autres villes », souligne l’expert.

Quant aux locaux d’activité, ils ont connu une moins bonne année à Bordeaux. Cette branche de l’immobilier a connu un léger repli au niveau des volumes de transactions, mais reste tout de même plus ou moins « dynamique ». Cette baisse est notamment due à « un parc de seconde main qui a besoin d’être restructuré », explique l’OIEB. Ce sont 217 transactions immobilières qui ont eu lieu dans le secteur tertiaire, ce qui représente un volume de 87 630 mètres carrés.

Par ailleurs, Bordeaux s’inscrit comme un marché clé en dépit de la dominance de la location seconde main. Pour preuve, 105 transactions ont eu lieu, soit 39 230 mètres carrés échangés. Néanmoins, Pierre Coumat, vice-président de l’OIEB, précise qu’il y a un manque d’offres dans le neuf. L’étude note également la résistance de l’Ouest, qui progresse de manière remarquable, avec 62 transactions dans l’immobilier tertiaire.

Enfin, l’OIEB indique que les prix de l’immobilier neuf restent stables dans le centre-ville de Bordeaux, alors même qu’ils sont très élevés dans le Triangle d’Or. En périphérie, c’est une chute qui est observée pour les bureaux neufs. Ainsi, dans l’ensemble, l’on voit que le marché tertiaire bordelais est en bonne santé.