L'investissement locatif devrait s'améliorer en France en 2015

Actuellement, avec le manque de terrains disponibles en France ou encore les investisseurs attentistes, l’investissement locatif connait une période amère. Le dispositif de défiscalisation Duflot n’a de son côté pas pu persuader les investisseurs et les promoteurs en France. Ainsi, les experts du secteur sont quelque peu pessimistes concernant ce marché, mais tel n’est pas le cas du Crédit Foncier, qui se montre au contraire optimiste. Selon la banque, l’activité devrait reprendre dans l’investissement locatif en 2015.

À en croire l’expert, grâce aux taux d’emprunt aux niveaux plancher, l’adoucissement du dispositif d’investissement locatif Pinel et le nouveau zonage, les ventes de logements neufs devraient augmenter de 8 % en France l’année prochaine. Ces prévisions se basent sur le fait que les taux de crédit immobilier ne devraient pas remonter l’an prochain.

Alain David, directeur adjoint du développement chez la banque, explique qu’« aujourd’hui, on essaie de relancer l’économie à travers des taux d’intérêt bas. En 2015, aux vues de l’évolution de la crise économique et de la position de la Banque Centrale, les taux bas devraient perdurer ». Aussi, selon l’établissement bancaire, six régions englobent 76 % du marché de l’investissement locatif en France.

En premier lieu, nous retrouvons l’Ile-de-France, où les particuliers investissent le plus, soit 18 %. Viennent ensuite l’Aquitaine avec 14 %, le Rhône-Alpes et les Midi-Pyrénées avec 13 % chacune, la région PACA avec 10 % et enfin le Languedoc-Roussillon, avec 8 % du marché de l’investissement locatif. M. David note que les investisseurs optent pour les métropoles de province, où il y a un marché de l’emploi dynamique. Selon lui, certaines communes de France ont su se sortir de l’affaire en investissant dans des infrastructures structurantes.

Enfin, voici ce que prévoit le Crédit Foncier pour l’investissement locatif en 2014. Les volumes de prêts accordés devraient rester stables, en raison des renégociations. Le montant total des prêts accordés par l’établissement bancaires devrait atteindre les 128 milliards d’euros, contre 129 en 2013. Si cette somme est au-dessus de celle accordée en 2012, elle reste bien loin du montant de 2007, où 170 milliards d’euros avaient été accordés en France.