Logements pour étudiants : le secteur s'étend à Paris

Paris peut se vanter d’avoir reçu le palmarès de la meilleure ville étudiante du monde, en plus d’être la plus grande ville universitaire du continent européen. La capitale accueille en effet 230 000 étudiants, dont 50 000 sont en provenance d’autres pays. La Ville de Paris compte agrandir encore un peu son parc de logements pour étudiants dans les années à venir, avec 2400 habitations de plus.

Ce projet de grande envergure intervient dans le cadre du « plan national de la vie étudiante » de l’État. Il s’agit d’un très grand pas en avant, quand l’on sait que l’hébergement est le premier poste de dépenses des étudiants. Ils sont seulement 11 % à loger au sein d’une résidence universitaire. Ainsi, d’ici 2017-2020, la Cité internationale universitaire (CIUP) devrait être ornée de 1800 logements supplémentaires.

Grâce à ce programme, la capacité d’hébergement de la CIUD augmentera de 30 %. Le lundi 12 janvier dernier, la signature des quatre partis a été conclue en faveur du projet. De cette manière, la capacité d’hébergement de la cité passera de 5800 à 7300 logements étudiants d’ici 2020. Ce sont dix nouvelles résidences qui devraient voir le jour tout le long du boulevard périphérique. Ainsi, l’accès au parc central sera dégagé.

Grâce à ce projet, de nombreux pays pourront bâtir leurs logements, à l’instar de la Corée du Sud. Cette maison sera livrée en 2017, soit 650 logements de plus. Selon le communiqué, les pays les plus intéressés seraient la Chine et l’Algérie. Carine Camby, déléguée générale de la CIUP explique qu’« il s'agit d'accueillir davantage d'étudiants et de chercheurs étrangers et de contribuer ainsi à renforcer l'attractivité des universités parisiennes ».

Enfin, une résidence « zéro énergie » sera érigée en Ile-de-France d’ici 2016. Celle-ci proposera 142 chambres. Ce vaste plan d’action arrive à temps, quand l’on sait qu’il y a en ce moment une grande pénurie en matière de logements étudiants. En plus de conclure des partenariats avec des universités étrangères, le programme permettra également d’alléger quelque peu les dépenses des jeunes en matière d’hébergement.