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OpinionWay a mené un sondage auprès de 1027 personnes majeures entre le 14 et le 16 mai dernier. Les questions portaient sur les superstitions et autres fantômes qui pouvaient effrayer les Français lorsqu’il s’agit d’immobilier. Les réponses portent à croire que le XXIe siècle et la technologie de pointe n’auront jamais le dessus sur ces croyances.
Si nous aimons nous faire peur à travers les films et romans d’épouvante, il semble que la frontière entre la réalité soit bien mince. Ainsi, l’enquête en question nous apprend que les Français sont un sur deux à donner du crédit aux superstitions et fantômes. Plus étonnant encore, une personne interrogée sur dix pense avoir vécu des évènements étranges dans leur logement.
Ainsi, le questionnement nous apprend que les personnes interrogées ne sont pas insensibles aux histoires de fantômes et superstitions qui pourraient entourer un logement qu’ils seraient amenés à acheter ou louer. Ainsi, le chiffre 13 est encore et toujours soumis à disgrâce, comme le prouvent les 8% de personnes qui ne voudraient pas d’un logement situé au 13e étage d’un immeuble. Pour 17%, il serait préférable de ne pas habiter au numéro 13 d’une rue. Enfin, le vendredi 13 est toujours une date maudite pour 15%, qui ne signeraient pas d’acte de vente immobilière.
Les fantômes et superstitions ne semblent pas être en voie de faire partie du passé, surtout lorsque l’on sait maintenant que 46% des personnes interrogées croient aux esprits. Plus effrayant encore, 7% d’entre elles disent avoir été en contact avec une entité au sein même de leur logement. Enfin, pour 9%, il n’est pas question de prendre une habitation dans laquelle un décès est survenu.
Superstitions, fantômes, esprits frappeurs : les légendes sont nombreuses à faire frissonner. L’imaginaire collectif possède des histoires qui ne semblent pas prêtes à être oubliées, sans doute parce que nous aimons nous les remémorer de temps à autre, pour le plaisir d’avoir peur.
Léa Genty
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