Conjoncture de l'immobilier : ressenti des entrepreneurs en avril 2019

Conjoncture concrète et force de travail dans l’immobilier

L’immobilier connait depuis quelques années une conjoncture favorable, avec des volumes de ventes record pour les logements anciens et neufs. Ce dynamisme se traduit par une intensification de l’emploi parmi les constructeurs. L’enquête d’avril 2019 de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) montre une stabilisation. Les chefs d’entreprises immobilières sont moins nombreux à signaler des embauches.

Ressenti des professionnels du bâtiment et de la construction

La conjoncture de l’immobilier est aussi le reflet de la confiance des experts dans la pérennité de leurs activités. Les carnets de commandes en immeubles et en travaux publics sont bien garnis, selon l’impression recueillie des professionnels de la construction. Pour la période étudiée, ils assurent en moyenne bénéficier de 8 mois de travail devant eux, nettement au-dessus des 5,6 mois de la moyenne de long terme.

Des obstacles aux chantiers de futurs immeubles ?

La main-d’œuvre qualifiée est un élément essentiel de l’immobilier. Les travaux de rénovation énergétique exigent la certification RGE (reconnu garant de l’environnement) par exemple. 25 % des chefs d’entreprises signalent des obstacles liés au manque de personnel, ce qui équivaut aux chiffres de conjoncture de l’année 2008. Malgré un taux d’utilisation élevé des capacités de production, cette préoccupation demeure.

Conjoncture de l’immobilier : une hausse des prix à prévoir

Les industriels voient de moins en moins leur situation financière s’améliorer. Cet élément de conjoncture est de nature à provoquer une hausse des prix dans l’immobilier. Celle-ci sera ressentie dans les chantiers du bâtiment dans le cadre de l’urbanisme et pour les particuliers. La valeur des logements neufs devrait également augmenter.