Le troisième trimestre 2013 est ponctué d’un recul au niveau des ventes de logement neuf en Ile-de-France. Ainsi, le nombre de biens immobiliers disponibles sur le marché est en croissance. Face à cette situation quelque peu compromettante, les promoteurs se voient dans l’obligation de réduire le lancement de nouveaux programmes. Les chiffres parlent d’eux même !
Ce sont l’Adil 75 et les Agences d’Information de la Région Ile-de-France qui ont mené cette enquête. Il en ressort que la vente de logement neuf est en baisse de 4 % sur un an et de 2 % au niveau semestriel, avec un total de 3 737 ventes réalisées. Dans ce marché en recul en Ile-de-France, les maisons représentent uniquement 4,3 % des transactions. Plus encore, c’est la grande couronne qui regroupe la majeure partie des mises en vente, soit un total de 53 %.
Selon les statistiques, ce recul de mise en vente engendre une hausse de l’offre de logement neuf de l’ampleur de 40 % en une année. « Un des plus hauts jamais atteints » selon les experts, ce volume de biens immobiliers voit son temps de vente augmenter pour atteindre 14,8 mois en moyenne en Ile-de-France. Notons que l’année dernière, le délai d’écoulement s’élevait à 10,1 mois.
Du côté des promoteurs , l’étude note une certaine vigilance. Ces derniers réduisent le lancement de nouveaux programmes, afin de modérer la composition de stocks « trop importants ». Avec seulement 5949 biens immobiliers commercialisés, nombre en baisse de 13 %, le nombre de logements neufs augmente en Ile-de-France. Pour être plus précis, ce sont 17 903 logements qui attendaient preneurs, à la fin du mois de juin.
Pour ce qui est des prix de logements neufs en Ile-de-France, l’Adil constate une certaine stabilité et même un déclin certaines régions. Dans le département du Val d’Oise, les tarifs sont en recul de 4,6 %, pour 4 053 euros le mètre carré. Dans les Yvelines, où le mètre carré se vend à 4 394 euros, c’est une baisse de 2,6 % qui est enregistrée. Il en est de même pour Paris, où le mètre carré coûte 10 518 euros. Le Val de Marne et la Seine de Marne échappent à cette tendance baissière.
Florence Dupré
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