Immobilier ancien : les prix en hausse partout sauf dans la capitale

Selon le dernier baromètre de LPI, présenté par le professeur Michel Mouillart, les prix de l’immobilier ancien reprennent une direction haussière en France. Selon les résultats de cet observatoire des prix de l’immobilier, qui englobe huit acteurs du secteur (Crédit Foncier, Crédit Logement et Seloger), M. Mouillart déclare que « la fin de l’année a clos la période récessive du printemps et de l’été 2014 ».

Cet indicateur se base sur les compromis de vente. Ainsi, les experts ont la possibilité de prévoir ce qui attend le marché de l’immobilier dans les mois à venir. Sur cette base, l’étude indique que les prix des maisons anciennes ont augmenté de 2,4 % en moyenne au quatrième trimestre 2014, par rapport à la même période un an auparavant. Cette hausse limite donc le recul des prix de l’immobilier à 0,4 % pour l’année écoulée.

Du côté des appartements, c’est une baisse des prix de 0,6 % qui a été enregistrée. Néanmoins, les prix de l’immobilier demeurent en baisse dans la majorité des grandes villes de l’Hexagone, et ce, en dépit des bonnes conditions d’emprunt et le souhait des banques de produire plus de crédits. En effet, à en croire le baromètre, les logements se vendent à des tarifs moins élevés dans 70 % des villes de plus de 100 000 habitants.

Parlons de l’immobilier neuf à présent. Les prix sont en recul sur l’ensemble de l’année 2014, soit de 1 %. Toutefois, toujours selon l’étude, après avoir entrepris un mouvement baissier jusqu’à l’automne, les tarifs de l’immobilier neuf ont pris une direction haussière. Pour preuve, le coût des maisons neuves a flambé de 1,3 % au quatrième trimestre sur un an, tandis que celui des appartements s’est stabilisé.

Enfin, l’étude de LPI (site en anglais) démontre une nouvelle fois l’exception du marché parisien. Alors que les prix de l’immobilier au mètre carré ont connu une hausse de 1,8 % en 2014, ils ont chuté de 4 % au quatrième trimestre. À en croire Michel Mouillart, « des acheteurs étrangers se sont retirés du marché, de même que des ménages français aisés, qui ont quitté la France ».