Immobilier : conditions de logement plus difficiles pour les familles séparées

 

Une étude sur le logement de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques révèle la situation des familles sur le secteur immobilier après une séparation. Les chiffres de l’enquête Logement 2013 de l’INSEE contribuent également à ce bilan immobilier.


Immobilier : difficultés financières des familles monoparentales dans le logement


Les parents vivant sans conjoint rencontrent plus de difficultés à payer les coûts liés à leurs biens immobiliers, dû à un manque d’argent. 39 % des familles monoparentales vivent dans des logements sociaux, tels que les immobiliers HLM, contre 14 % des familles nucléaires et 18 % des ménages recomposés. Elles sont également moins aptes à être propriétaires d’un logement. En effet, seuls 12 % et 20 % d’entre elles sont propriétaires non-accédants et accédants d’un bien immobilier respectivement contre 21 % et 48 % des couples avec enfants.


Logements : des situations immobilières moins confortables


Les parents vivant sans conjoints avec leurs enfants sont plus susceptibles que d’autres de vivre dans des biens immobiliers se trouvant dans des lieux urbains sensibles ou dans un logement aux alentours des cités et des banlieues. Il est également plus probable que les ménages avec un seul parent dans un logement soient affectés par le surpeuplement immobilier. Ce sont donc 18 % des foyers monoparentaux qui vivent dans un logement surpeuplé contre 10 % et 7 % des ménages recomposés et traditionnels respectivement.


Des conditions d’habitation insatisfaisante


26 % des familles monoparentales s’expriment sur les lacunes du bien immobilier où elles habitent. Leurs logements manquent notamment de bonnes installations électriques. De plus, les biens immobiliers les exposent à l’humidité et à une mauvaise isolation. Le logement souffre également d’un manque d’eau chaude et de sanitaires. 22 % des ménages recomposés subissent aussi cet inconfort immobilier dans leurs logements contre 17 % des familles traditionnelles.


Résidence : le nombre de familles nucléaires diminue


D’après les chiffres de l’enquête Logement de l’INSEE, le nombre de familles monoparentales a crû de 10 % à 12 % entre 2001 et 2013. D’année en année, ce sont donc encore plus de personnes qui sont affectées par la séparation dans le secteur immobilier.

 

Guillaume chauvard

 

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Immobilier : conditions de logement plus difficiles pour les familles séparées

Decouvrez le marche immobilier ou le logement est difficile d acces pour les foyers separes. Une etude sur les logements revele les obstacles immobiliers.