Immobilier d'entreprise : la location des bureaux en baisse

Immobilier d’entreprise : -65 % pour la location des bureaux

Le dernier trimestre n’a pas été favorable à l’immobilier d’entreprise en France. La faute à la crise sanitaire et à l’implémentation du télétravail par bon nombre de compagnies ! Au début de juillet, les chiffres de l’indicateur trimestriel de référence étaient clairs : une baisse de -65 % pour la location des bureaux en Île-de-France (région représentative du marché français vu la grande concentration de l’activité tertiaire sur place).

L’activité dans le tertiaire au plus bas

Les dernières statistiques soulignent que la superficie totale des bureaux en location est de 197 500 mètres carrés. Un chiffre qui ne rassure pas les professionnels de l’immobilier d’entreprise, qui soutiennent que c’est la plus mauvaise performance sur un trimestre des 20 dernières années. Un résultat qui, toutefois, ne les a pas surpris vu la crise sanitaire liée à la Covid-19 qui a mis à l’arrêt l’économie nationale pendant quelques mois.

L’offre de location de bureaux grimpe

Déjà au T1 2020, la location des bureaux se chiffrait à 667 500 m2 : un recul de 40 % par rapport à la même période en 2019. La crise sanitaire en mars n’est pas venue arranger les choses pour l’immobilier d’entreprise. En Île-de-France, la tendance baissière dans le marché du tertiaire est quasi-générale, avec l’exception du quartier d’affaires de La Défense, de la deuxième couronne et de Cergy. À l’opposé, Paris intra-muros enregistre un -48 % et la première couronne un -65 % pour l’immobilier d’entreprise comparativement à 2019.

Par contre, les offres de locations dans ces régions grimpent de 10 % en six mois : de 2 717 000 m2 (2019) à 2 992 000 m2 (juillet 2020). Le taux de vacance se situe, lui, à 5,5 %.

Immobilier d’entreprise : 18 à 20 milliards d’euros d’investissements attendus

Au niveau de l’investissement dans l’immobilier d’entreprise, le recul est moins important qu’attendu. Les investissements dans les bureaux se chiffrent à 4 milliards d’euros au deuxième trimestre contre 7,7 milliards d’euros au premier. Les professionnels s’attendent à un volume situé entre 18 et 20 milliards d’euros en Île-de-France pour l’année.